La vigile pascale au Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu a été marquée par différents rituels, comme la bénédiction du feu, la bénédiction de l’eau, le chant de la veillée et la présentation de la lumière qui a coïncidé avec l’entrée des fidèles dans l’église. Ces rituels ont été suivis par la lectures des saintes écritures alternées avec des psaumes et cantiques : Genèse 1, 1-2,2; Ps103(104), 1-2a, 5-6, 10.12, 13-14ab, 24.35c; Genèse, 1-18; Ps 15(16), 5.8, 9-10,11; Ex.14, 15-15, 1a, Cantique-Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18; Is54, 5-14; Ps 29(30), 3-4, 5-6ab, 6cd. 12-13; Is 55, 1-11; Cantique-Is 12, 2, 4bcd, 5-6; Ba3, 9-15. 32-4, 4; Ps 18B(19), 8,9,10, 11; Ez36, 16-17a.18-28; Ps 41(42), 3.5efgh ;42(43),3,4; Epître : Rm 6, 3b-11; Ps 117(118), 1.2, 16-17, 22-23; Evangile-Lc24, 1-22. Cette vigile était animée par la chorale Sainte Famille et le célébrant principal était le Père Floribert KANEZA.
Homélie
Le Père Floribert a commencé son homélie en déclarant aux fidèles venus très nombreux célébrer la victoire de Jésus Christ que «le Christ est Vivant». Nous sommes venus pour acclamer Jésus Ressuscité, pour célébrer sa Victoire sur la mort. Depuis Jeudi saint nous nous recueillons et nous méditons la passion du Christ dans le silence. La Pâques signifie «traverser»; Jésus Christ a traversé et avec Lui nous aussi traverserons, c’est pourquoi nous sommes venus célébrer puisqu’Il est miséricordieux, a annoncé le Père Floribert.
La période pascale repose sur quatre choses très importantes, qui sont la base même de la foi de l’Eglise, a-t-il déclaré. Premièrement, Jésus Christ est ressuscité et Vivant parmi nous. C’est le plus grand miracle, que nous sommes venus témoigner aujourd’hui. Saint Paul le dit clairement que si le Christ n’est pas ressuscité, l’enseignement de l’Eglise est inutile et n’a pas de sens. La résurrection du Christ c’est la base même de l’enseignement des Apôtres. Deuxièmement, la Résurrection du Christ est le signe que nous aussi ressusciterons. C’est Jésus Lui-même qui le dit à Marthe, « Moi, Je suis la Résurrection et la Vie ». Troisièmement, aujourd’hui, c’est le jour qui nous donne l’espoir, la force, la vie. Il ne faut jamais perdre espoir dans la vie; cette nuit nous montre qu’il faut garder l’espoir quel que soit la situation. Sur la terre c’est le combat, mais cette nuit nous donne la liberté dans Jésus Christ. Quatrièmement, cette nuit donne la signification de notre adoration, parce que nous croyons que Jésus est avec nous, Il est au ciel mais Il est parmi nous. C’est cela même la signification de la Pâques, a-t-il fait savoir.
Le Père Floribert a ensuite annoncé que parmi les saintes Écritures du Samedi saint, chacune nous relate la signification de la vie de la foi, que ce soit celle de l’Ancien Testament ou Nouveau Testament. Ces saintes Écritures nous montrent que Dieu n’a jamais cessé d’être avec son peuple, d’aimer son peuple. Dieu a vu les souffrances de son peuple en Egypte et a pris la décision de le sauver de l’esclavagisme. C’est vrai que le monde continue à changer à une grande allure, les gens aussi changent, mais Dieu ne change jamais, Il garde son alliance. C’est pourquoi Il a toujours envoyé ses prophètes pour rappeler à son peuple son amour. Chaque fois que les Israéliens prenaient un mauvais chemin, Dieu leur envoyait un prophète pour les ramener à Lui. Les changements sont encore plus importants aujourd’hui, mais Dieu ne change pas et n’arrête jamais à aimer son peuple qu’Il a dans son cœur. Il nous faut alors être fidèle à Dieu, quelques soient les difficultés, puisque la mort et les problèmes n’ont pas le dernier mot sur notre vie, a-t-il insisté.
Les femmes sont toujours là à coté de Jésus, depuis le chemin de la Croix, même quand les hommes se sont cachés par peur d’être tués. Et on voit que le premier jour de la semaine, les femmes prennent le chemin pour aller embaumer le corps de Jésus, mais on voit qu’elles ont des doutes, jusqu’à ce que les Anges leur donnent la Bonne Nouvelle : Jésus ne se cherche pas dans les cimetières, Jésus est Vivant. C’est le Dieu des Vivants. C’est cela la Bonne Nouvelle. Cette bonne nouvelle ne va pas être facile à recevoir pour les disciples en premier temps. Ce qui nous montre bien que nous, la nouvelle génération avons le devoir de continuer à prêcher la résurrection de Jésus Christ. Certains, dans certains pays vont même jusqu’au martyre pour enseigner cette Bonne Nouvelle. Jésus, comme le montrent bien les femmes, nous demande seulement de témoigner pour Lui, le reste Il le fait Lui-même, ce qui est témoigné par les fruits de ceux qui le reçoivent. Enseigner la Bonne Nouvelle, c’est la mission à garder dans le cœur pour toute personne baptisée ; avec Jésus notre vie sera le témoignage vivant de la résurrection du Christ. Et si nous croyons que nous sommes ressuscités avec Jésus Christ, nous devons alors nous retirer de nos tombes du péché, a lancé le Père KANEZA.
Les femmes doutent comment elles vont faire pour enlever la pierre. D’ailleurs, elles n’ont pas beaucoup de force. C’est la même chose pour les doutes dans notre vie de foi; le chemin de ces femmes c’est le même dans notre foi. Chercher Jésus parmi les morts, montre qu’il y a des pierres qui bloquent notre foi. Il y a la question pour nous tous, « Pourquoi chercher le Vivant parmi les morts ». Nous devons comprendre que Dieu est vivant, et notre vie ne se terminera pas dans la tombe puisque Jésus Christ est ressuscité. Dieu a toujours un regard d’amour sur ses enfants. Il est vivant, alors quelques soient nos problèmes gardons le cœur et la confiance, a conclu le Célébrant.
Le Père Floribert a terminé son homélie, en rappelant que comme la Vierge Marie n’a jamais perdu espoir malgré les souffrances et la passion de son enfant, nous devons garder la foi en Jésus Christ. Il a alors recommandé de toujours nous consacrer à la Vierge Marie, Elle qui a toujours gardé l’espoir, pour que nous aussi ayons toujours cet espoir et louions le Seigneur ressuscité maintenant et pour toujours, Amen.