En cette date du 18 octobre, les membres du Mouvement Apostolique de Schoenstatt célébraient le 110ème anniversaire de la fondation du mouvement des Pères de Schoenstatt par le Père Joseph KENTENICH. A la même date, comme c’est le cas chaque mois, l’alliance d’amour scellée avec la Vierge Marie est renouvelée. Cette date coïncide aussi avec la fête de saint Luc l’évangéliste. Pour la fête du renouvellement de l’alliance d’amour, l’habit liturgique est normalement blanc, mais également la fête de l’évangéliste saint Luc exige le port de l’habit liturgique rouge. Selon les paroles du Père Herménégilde COYITUNGIYE qui avait présidé à cette célébration eucharistique, il est impératif que tout le monde se conforme à l’organisation de l’Église en tout temps, voici pourquoi l’habit liturgique fut le rouge en ce jour. Les lectures du jour étaient respectivement les suivantes : Seconde épitre de saint Paul à Timothée (4, 10 – 17) et l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10, 1-9). La chorale Sancta Maria est connue pour animer de telles messes en chants liturgiques.

 Dans sa prédication homilétique, le Père Herménégilde a précisé que l’évangéliste saint Luc a pris de tout son temps à être aux côtés de la vierge Marie, tout comme il a pris soin de mettre à l’écrit tout ce qu’il a collecté auprès de cette belle Maman céleste. Nous sommes appelés, à notre tour, à penser à ce que notre alliance d’amour avec la vierge Marie nous a apporté dans notre vie. En ce même jour, nous ouvrons solennellement la nouvelle année pastorale 2024 – 2025 au sein du Mouvement Apostolique de Schoenstatt la devise de cette année est libellée comme suit : ‘A partir du sanctuaire, soyons apôtres de l’espérance en la providence divine et la réconciliation’.

Dans la première lecture, saint Paul nous a dit que le Seigneur Dieu a été à ses côtés quand tous les autres l’avaient abandonné. A notre tour, nous affirmons que le menton de la vierge Marie nous a protégé, en même temps que cette Maman priait et intercédait en notre faveur. Ceci est d’autant vrai que l’entourage et même notre vie personnelle ne nous sont pas toujours favorables lors de l’exécution de notre apostolat : nous faisons face aux maladies, à la faim, à la faiblesse physique et spirituelle, à la soif, à la perte de courage de continuer à marcher, aux cas d’injustice de tous ordres, etc. C’est la raison pour laquelle, en envoyant ses disciples en mission, Jésus leur disait qu’ils étaient des ‘agneaux au milieu des loups’. Le Père Herménégilde a précisé que le plus grand malheur pour un chrétien est de ne pas avoir une foi confiante en Dieu. ‘C’est en effet avec cette foi confiante que nous entrons et commençons cette année pastorale de Schoenstatt. Cette année pastorale ne manque pas de loups selon les mots de Jésus. Nous assistons à beaucoup de fléaux, tel que les changements climatiques et les élections qui s’annoncent au Burundi en 2025. Nous savons très bien que les élections n’ont pas été tranquillisantes pour les Burundais en général ’, a martelé le Père prédicateur du jour. Nous avons de fait assisté à des troubles politico-sociales et sécuritaires au Burundi suite aux élections de quelques nature qu’elles soient. Aux chrétiens qui ont mis leur espérance en la toute-puissance de Dieu, ils sont bien garantis de traverser tous les malheurs et les souffrances de ce monde.

Nous tenons à signaler qu’après l’homélie, il y a eu le rite d’offrir le capital de grâces.

N.M.