La célébration eucharistique de ce dix-neuvième jour du temps ordinaire de l’année liturgique B a été présidée par le Père Floribert KANEZA, vice-recteur du Sanctuaire. La chorale saint Martin a aidé dans l’animation de ladite messe en chants liturgiques. Les textes du jour sont les suivants : Premier Livre des Rois (19, 48- 52), l’épître de saint Paul aux Éphésiens (4, 30—5, 2) et l’Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (6, 41-51).

Dans son homélie, le Père Floribert a tenu à préciser que les textes du jour nous ont parlé du pain comme nourriture qui donne la vie. Jésus est allé plus loin pour nous dire qu’il est le pain qui vient du ciel et qui donne la vie éternelle. Dans la première lecture, le roi a pris pour lui Jésabel pour qu’elle soit sa femme, alors qu’elle était la femme du frère du roi. Cette attitude n’a pas été accepté du tout par le prophète Elie. Comme cette femme voulait à tout prix rester avec le roi, elle a voulu s’en prendre à la vie physique du prophète Elie. Le roi lui-même a amené 450 prophètes de Baal pour mettre à mal le prophète Elie et le persécuter. Le test que Elie a donné à ces prophètes de Baal les a mis à mal et il les a tous éliminer physiquement, ce qui a élevé la colère de la reine Jésabel. La suite de cette colère de la reine fut la fuite du prophète Elie. Comme le trajet à parcourir pendant la fuite était très long, le prophète, épuisé, a voulu sa mort. C’est ainsi que l’ange de Dieu lui a apporté du pain et de l’eau qui ont assuré la survie du prophète pendant 40 jours.

Pour nous les chrétiens, le véritable pain que Jésus nos donne c’est son corps et le vrai vain c’est son propre sang. C’est un don gratuit que nous recevons de Dieu et c’est une véritable manifestation de son amour pour nous. Il est donc important pour nous de croire en lui pour notre salut. Croire en Dieu c’est vouloir la vie qu’il donne, et le contraire signifie se condamner à une mort éternelle de l’âme. Malheureusement, beaucoup de gens veulent se condamner à une telle mort. Pour nous qui croyons encore, tenons fermes et attachons-nous à Dieu contre vents et marées. C’est en fait grâce à notre fermeté dans la fois que nous pourrons sauver notre vie. Et saint Paul nous demande de ne pas attrister le Saint-Esprit de Dieu qui nous demande de devenir celui que nous recevons, donc l’autre Christ. De plus, nous devons savoir que celui qui reçoit le corps de Jésus vit dans l’unité, la paix, l’amour et la réconciliation avec son prochain.

Il est donc important que chacun/e s’examine et constate à quelle étape il est dans ses relations avec Dieu et dans la mise en application de ses commandements. Le Pape François nous dit que toute la face de Dieu est pleine d’amour et de compassion pour nous. Cherchons donc à lui ressembler et à faire toujours sa volonté.

N.M.