Le Dimanche, 04 février 2024 a été célébrée la Journée Mondiale dédiée à la vie consacrée, au Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu dans la principale messe de 10h. En effet, cette journée a été initiée par l’Église Catholique en 1997. C’est le Pape de l’époque, Saint Jean-Paul II, qui a souhaité que soit instituée une journée de remerciements pour la vie consacrée, c’est-à-dire pour toutes les personnes qui donnent toute leur vie au Christ. Dès lors, cette journée est reconduite chaque année et saint Jean-Paul II a choisi spécifiquement la date du 2 février, car elle est celle où l’Eglise entière fête la présentation du Seigneur au temple. Cependant, l’Eglise du Burundi a choisi de le célébrer le dimanche, parce que la date du 2 est arrivée le vendredi. Les religieux (prêtres, religieux et religieuses) œuvrant dans l’Archidiocèse de Bujumbura se sont rencontrés au Mont Sion Gikungu. Avant que la messe débute, il a commencé une procession. La messe était présidée par l’Archevêque de Bujumbura, Monseigneur Gervais BANSHIMIYUBUSA. Les saintes lectures du jour ont été tirées du livre de Job (7, 1-4.6-7), de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (9, 16-19.22-23) et de l’Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 29-39).
Prêtres, tous religieux ici présents et vous tous chrétiens laïcs, aujourd’hui dans cette messe du cinquième dimanche du temps ordinaire, nous célébrons la vie consacrée, une fête qui comme déjà mentionné, a été instaurée par le Pape saint Jean-Paul II en 1997, a-t-il commencé son homélie. Puis, il a continué par inciter les fidèles à méditer sur la parole de Dieu qu’ils venaient d’entendre. La parole de Dieu nous la partageons avec tous les autres chrétiens a-t-il souligné, mais aujourd’hui adressons-la particulièrement à nous les consacrés. La première lecture du livre de Job et l’Evangile de Jésus Christ selon saint Marc nous conduisent à analyser les problèmes qui hantent notre monde, ces deux lectures veulent que nous tournions nos yeux et notre esprit vers cette terre remplie de toute sorte de maladies, de la perversion, de la haine, ainsi de suite. Job dans la première lecture dit : « Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée ». Et Marc dans l’Evangile nous montre des hommes hantés par différentes maladies et des esprits impurs. En nous disant tout cela, la parole de Dieu poursuit un objectif spécifique. Elle vise à nous montrer le comportement que nous devons adopter face à tous nos problèmes quotidiens, puisque personne ne vit sans problème.
Le premier exemple c’est Job. Même si la lecture du jour nous le montre en train de se plaindre, nous savons qu’il est resté persévérant et confiant en Dieu. Bien que comme tous les autres lorsqu’ils leur arrivent malheur, lui aussi ne comprenait pas pourquoi tous ces malheurs s’abattaient sur lui. Toutefois, il n’a jamais été audacieux ni impoli à l’égard de Dieu. Par contre il est resté comme un enfant devant son parent. Quand il ne comprend pas quelque chose le concernant qui a été causé par son parent, il l’approche pour comprendre davantage, il a confiance en son parent car il sait qu’il lui apprendrait et nous savons qu’une personne qui t’apprend te fait grandir, a-t-il ajouté. C’est alors le bon exemple que nous apprend Job. Il a évité de se donner de fausses réponses sur ce qui lui arrivait. Il peut, nous autres, nous arriver des malheurs et nous précipiter à nous donner de fausses réponses. Job a évité même ses amis qui se sont avérés faux parce qu’ils lui donnaient de fausses solutions à ses problèmes. Quand une personne traverse des difficultés, nous savons que les solutionnaires deviennent beaucoup, a-t-il commenté, pourtant souvent ils nous induisent en erreur. Ça, devrait être un modèle à suivre, donc rester attaché à Dieu dans tout ce qui nous arrive, quand bien même tous les autres nous laisseraient. Éviter de se donner de fausses réponses, d’accepter de fausses réponses mais plutôt que ce qui nous arrive soit pour nous une occasion d’approcher davantage Dieu pour que nous puissions comprendre le message qu’Il veut nous transmettre par ce qui nous arrive.
Le deuxième exemple, c’est le comportement de Jésus face aux maladies et aux esprits pervers qui possédaient différents hommes. Face aux simples maladies et aux compliquées, Jésus ne restait sans rien faire, par contre il faisait ce qu’il fallait selon sa puissance. La leçon est : Face aux problèmes, voyons ce qu’il faut faire selon notre pouvoir, a-t-il suggéré. Et de continuer que, eux les consacrés, ne sauraient pas guérir toutes les maladies et tous les esprits impurs car même Jésus ne les a pas tous guéris mais Il a été pour nous un modèle. Il accomplissait toujours des signes qui visaient à montrer que Dieu est constamment auprès de ceux qui sont en difficultés. Ainsi, l’important c’est cette préoccupation de pouvoir faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que celui qui est en difficultés quelles qu’elles soient, voit que nous nous soucions de lui, en l’aidant ou en lui montrant la voie de sortie de ses difficultés.
Avant de conclure son enseignement, Monseigneur BANSHIMIYUBUSA a exprimé sa gratitude à l’endroit de tous les consacrés œuvrant dans l’Archidiocèse de Bujumbura. Il les a vivement remerciés de la façon dont ils essaient d’imiter Jésus dans leur comportement témoignant l’amour de Dieu et pour leur mission apostolique qui fait qu’ils soient les mains de Dieu qui réconfortent, relèvent, éduquent et guérissent.
Que Dieu vous bénisse tous et que Marie, notre Mère, puisse être pour vous l’idéale et intercède pour vous. Que vous continuiez à prospérer dans les congrégations au sein desquelles vous appartenez, car le monde a besoin de vous, et continuez aussi à éduquer pour l’Église et pour le monde, amen.