La messe de 10 heures de ce vingt-cinquième dimanche, dernier dimanche du mois de septembre, a été présidée par le Père Longin NTIRANYIBAGIRA, Recteur du Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu et animée en chants liturgiques par la chorale sainte Marie Goretti. Après avoir salué et accueilli les fidèles, le célébrant a tenu à préciser que dans cette eucharistie, 31 enfants seront accueillis dans le groupe des servants de messe du Sanctuaire Mont Sion Gikungu qui a comme patron saint Tharcisse et c’est aussi un dimanche où a lieu la procession vers le sanctuaire pour remercier la Vierge Marie pour toutes les grâces reçues à travers son intercession et lui confier le mois suivant, le mois d’octobre, un mois dédié à la prière du ROSAIRE. Signalons que les lectures du jour ont été tirées du livre du prophète Isaïe (Is 55, 6-9), de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (Ph 1, 20c-24.27a) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 20, 1-16).
Le Père Recteur a introduit son homélie par la prière d’invocation à l’Esprit Saint. Le Seigneur est le Père de tous, il nous manifeste sans cesse son amour en nous donnant la vie à travers sa Parole et son Corps, l’Eucharistie, a-t-il fait entendre. C’est pour cette raison que quotidiennement nous célébrons la messe afin de le glorifier pour son amour. Nous venons d’entendre la bonté divine via l’Évangile et les Écritures saintes. Et de poursuivre avec une citation de saint Thomas d’Aquin selon laquelle si Dieu n’est pas imploré, ce n’est pas parce qu’ils ne l’aiment pas, mais c’est plutôt parce qu’ils ne le connaissent pas. Pour le Père NTIRANYIBAGIRA, nous, nous avons un avantage par rapport aux autres parce que Dieu a choisi de se manifester à nous étape par étape. Même des fois notre intelligence nous joue de tour, Dieu ne se fatigue point pour se manifester à nous en nous faisant comprendre sa supériorité, sa bonté et sa sainteté. Après cette introduction, le Père Recteur est entré en détails de l’Évangile du jour qui nous montre combien des fois Dieu est Père, son amour envers nous et comment il prend soin de chacun de nous. Après avoir connu Dieu, nous l’aimons et le prions. En priant, nous manifestons la gloire de Dieu et de cette gloire nous sommes sauvés. Je ne doute point, affirme le Prédicateur, que nous tous ici après l’écoute de cet évangile nous nous sommes que c’est injuste ce paiement où ceux qui sont arrivés à l’heure et ceux qui sont venus presqu’à la fin touchent un même salaire. Les hommes se préoccupent de ce que disent la loi mais Dieu se préoccupe de ce que chaque être humain a besoin. Supposons que l’un d’entre nous soit le responsable de ses ouvriers, que pensez-vous qu’il allait faire : C’est vrai mon patron vous a donné un même salaire mais ceux qui sont venus à la dernière minute il faut me voir on va négocier, il cherchera à voir si parmi les travailleurs il n’y a pas quelqu’un de sa province, de son ethnie, de son parti politique, …. Mais Dieu, lui, n’agit pas de la sorte. En agissant de cette façon, avertit le Père NTIRANYIBAGIRA, vous oubliez que vous êtes celui ou celui qui cite la prière de « NOTRE PERE ». Notre Père, il a par ici expliqué la signification de ce mot. Quand nous citons le « NOTRE PERE », nous sommes conscients que nous sommes tous frères, c’est d’ailleurs même le fondement de notre foi. Il a fait allusion ici à la prière introductive selon laquelle les commandements de Dieu se réalisent dans l’amour de Dieu et du prochain et cela où se réalisent tous les commandements de Dieu. Le Père Recteur a ainsi demandé aux fidèles qui sont assis côte à côte que l’un souhaite à l’autre plus de bénédictions qu’à soi-même. Après un instant, le célébrant a constaté que cet exercice n’a pas du tout été facile à faire d’où cette explication. Il vous est difficile de souhaiter plus de bénédictions à l’autre qu’à vous-même parce que vous craignez que l’autre risque de se trouver dans une position avantageuse. Si tu n’as pas encore atteint cette étape cela montre que tu es encore plein de toi-même tout en oubliant que tu es en présence des frères. Il a conclu son homélie en invitant l’assemblée de Dieu à plus de courage dans leurs travaux quotidiens afin d’éviter d’être classé parmi les escrocs et les fainéants. Signalons qu’à la fin de la messe, il y a eu procession vers le sanctuaire et avant celle-ci, le Recteur a invité les pèlerins à venir nombreux dimanche prochain, le premier octobre 2023 où il y aura un festival en faveur de la célébration de la journée mondiale de la paix organisée par l’Atelier École de la Foi du Sanctuaire en partenariat avec la Fondation Mariya Arafasha et l’Université du Burundi sous le thème : « CULTURE DU DIALOGUE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION ».