La messe dominicale de 10 heures de seizième dimanche du Temps Ordinaire a été présidée par le Père Léonce NTAKARUTIMANA, Maître des Novices. Les chorales Saint Nicolas de Flüe et Pueri Cantores sainte Maria Goretti ont animé cette messe en chants liturgiques. Les saintes écritures étaient tirées du livre du prophète Isaïe (Is 55, 10-11), de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 18-23) et Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 13, 1-9).
Homélie
Chers fidèles en Christ, nous venons d’entendre les Saintes Écritures qui nous racontent les trois paraboles que Jésus utilisait pour enseigner la Parole de Dieu à ces disciples à savoir celui qui parle du royaume des cieux semblable à un grain de sénevé, celui du semeur des grains qui tombèrent dans différents coins du sol, celui d’un levain qu’une femme mêle dans trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte, a introduit son homélie le Père NTAKARUTIMANA.
Pour le célébrant, les deux premières paraboles nous parlent de l’augmentation du Royaume des cieux dans le monde entier et parmi nous, la justice, la paix et la réconciliation entre les hommes et notre Dieu. A l’époque, Jésus enseignait en parabole pour que le message qu’il veut donner parvienne à qui de droit, ceux qui veulent entendre sa voix. C’était une bonne manière d’enseigner les gens sans les offenser. En enseignant en parabole, il veut que les gens écoutent avec patience et curiosité le message de Dieu envers les hommes qui écoutent sa voix. Dès son retour, les disciples lui demandèrent l’explication de cette parabole annoncée à la foule. En leur expliquant, il leur disait la vérité que celui qui sème le bon gain c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, le Malin.
Que nous enseignent ces paraboles ? peut-on se demander.
Ces paraboles nous enseignent en premier lieu qu’il n’y a pas du mal qui provienne de Dieu. Si le mal nous arrive, en tant que Chrétiens, nous ne pouvons pas dire que c’est Dieu qui nous donne ce mal, c’est plutôt le diable qui fait mal aux gens. Satan est à l’origine de tout mal que nous trouvons sur cette terre. Dieu a créé la terre et tout ce qui s’y trouve et tous étaient bons. Par après le diable est venu semer le désordre.
Si le mal nous arrive, nous avons l’habitude de pointer du doigt à quelqu’un qui nous a fait du mal en disant que c’est lui le malfaiteur au lieu de prier pour lui afin qu’il change son comportement. C’est plutôt le malin qui fait du mal aux gens et non pas le Créateur.
Dans la première lecture, nous avons entendu que Dieu fait tout moyen possible pour faire connaître son pouvoir à tout ce qu’il a créé afin que tout le monde croie en son Nom. Le fondateur du Mouvement de Schoenstatt, le Père Joseph Kentenich, nous a montré les deux livres qui nous aident à contempler le pouvoir de Dieu : le livre de l’École et le livre de la vie.
Tu peux beaucoup étudier mais ces études ne sont pas une clé pour entrer dans le royaume des cieux. Et d’ajouter qu’une vie aisée, le cas des riches qui la mènent souvent, ne garantit pas une place dans le royaume des cieux. Dieu veut un cœur simple comme celui que Jésus nous a montré.
Ces paraboles nous enseignent encore à avoir de la patience en tout et partout. Dieu veut que les hommes changent de mentalité, que les pécheurs se réconcilient avec Dieu au moment où ils commettent des fautes contre la volonté de Dieu afin de trouver une vie éternelle.
Nous attendons nous tous la moisson du Seigneur où il y aura l’étape de séparer les bonnes semences des mauvaises afin que ces derniers soient jetés dans le feu éternel. Chers fidèles en Christ, a insisté le Père Léonce, nous avons été créés à l’image de Dieu, nous sommes les bonnes créatures, nous sommes le champ de Dieu, nous sommes le chemin où il sème sa parole pour la partager avec nos proches et nous sommes appelés à garder notre amitié avec Jésus en pardonnant ceux qui nous font du mal comme Jésus nous a pardonné en tant que pécheurs.
Que la Vierge Marie, notre Reine de la paix et la réconciliation prie pour nous et nous prenne la main afin que nous puissions pardonner les autres. Que le combat pour garder la Sainteté au quotidien soit le nôtre pour que notre famille soit le noyau de la justice et l’amour a ainsi conclu son homélie.
NIMBONA Frédéric