Depuis le 29 avril jusqu’au 31 mai de cette année, l’image de la Vierge Auxiliaire, appelée aussi Vierge Pèlerine, a visité trente-deux familles qui l’avaient souhaité et s’étaient fait inscrire bien avant ce périple de la Vierge. Cet apostolat, débuté au Brésil, a rencontré la soif des fidèles qui voulaient à tout prix rester en permanence avec la Mère de Dieu dans leurs familles. C’est dans cette perspective que cet apostolat s’est installé dans notre pays, particulièrement au sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu.
Cette Vierge Auxiliaire visite les familles durant les mois de mai, octobre et décembre de chaque année, et il a été une habitude pour les fidèles d’accueillir cette Mère chez eux durant ces mois. Pour le cas échéant, elle a visité même, non seulement les fidèles habitant autour ou près de Mont Sion, mais aussi ceux de la Paroisse Musaga, à Gasekebuye un peu au sud de la ville. Ceci veut bien dire qu’elle a quitté Mont Sion pour traverser les Paroisses Esprit de Sagesse et la Cathédrale Regina Mundi avant de franchir la Paroisse Sainte Anne de Musaga.
Ce mercredi 31 mai, la Vierge Auxiliaire était de retour chez Elle au Sanctuaire. La soirée était bien agréable pour les membres des familles visitées. Ils se sont rencontrés au Jardin de Sion pour partager les témoignages des grâces obtenues et éventuellement un verre que chacun et chacune avait apportée pour le mettre en commun comme les premiers disciples dont nous parle le livre des Actes des Apôtres. Sœur Jeannette BISABIRE qui a en charge l’apostolat de la planification et l’exécution des pèlerinages était avec ces fidèles pour les soutenir et les encourager dans cette voie, mais aussi pour recueillir les témoignages émis.
Parmi les témoignages recueillis sur le lieu, une fidèle a fait savoir que le jour où la Vierge était chez elle, deux frères qui sont des voisins de celle-ci se sont réconciliés et ont partagé la prière ensemble alors qu’ils ne pouvaient même pas se saluer depuis plusieurs années. Le début du conflit était leur mésentente à propos d’une propriété foncière. Il s’est fait que l’un et l’autre se soient rendus chez leur voisin, Madame Diane, qui a joué la médiation avec succès. Elle remercie vivement la Vierge Marie qui avait visité sa famille pour réconcilier et unir les deux frères en désaccord. Madame Diane reste convaincue que c’est cette Mère Céleste qui avait invité l’un et l’autre chez elle pour les réconcilier en fin de compte.
Un autre Monsieur parmi ceux que la Vierge Auxiliatrice avait visités, Léonce SHIRAMBERE, a affirmé avoir été agréablement étonné. Sa grande sœur directe est une protestante, et elle lui a souvent demandé de changer de religion pour la rejoindre. La raison étant que les catholiques ne peuvent pas prier pour obtenir la guérison d’un malade, selon ses mots. Léonce s’était toujours refusé d’obtempérer. Mais il avait, à maintes reprises, rendu des visites à sa sœur et s’set chaque fois senti comme chez lui à chaque fois. Malheureusement, sa sœur ne lui avait jamais rendu visite une seule fois, ce qui ne manquait d’attrister ce Monsieur. A sa toute grande surprise, un coup de téléphone a changé toute la donne : sa sœur l’appelle pour lui demander s’il était à la maison pour qu’elle lui rende visite. Il était bien là devant la Vierge Auxiliaire qui venait de passer une nuit chez lui. Quelle joie chez Léonce ! Comment se peut-il que sa sœur qui n’était jamais allée chez son frère de sang aille le voir et y trouver la vierge Marie ? De plus, c’était à quelques minutes seulement avant que l’hôte de marque passe pour la famille suivante. La sœur de Léonce a été informée de tout ce dont il s’agissait et elle a fini par apprécier le sérieux de tout ce qui s’est déroulé devant ses yeux.
Mentionnons que la rencontre pour la clôture du périple de la Vierge Auxiliaire a commencé à 18h et demie pour prendre autour de deux heures de temps dans une ambiance fraternelle et joviale. Tout cela a eu lieu après que cette Mère est déjà arrivée au Sanctuaire. C’était un bon rassemblement de près de cinquante personnes autour d’une sœur de Marie de Schoenstatt, Jeannette BISABIRE.
N. M.