La messe de 6h 30 minutes, célébrée en français, de ce trente-troisième et dernier dimanche du Temps Ordinaire de l’année liturgique C a été présidée par le Père DANSUMA et animée en chants liturgiques par la chorale sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face.
Dans son homélie précédée comme d’habitude par les saintes Écritures tirées du livre du prophète Malachie (Ml 3, 19-20a), de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (2 Th 3, 7-12) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 21, 5-19), le prédicateur a montré comment nous arrivons progressivement à la fin de l’année liturgique de l’Église, la Sainte Mère, laquelle Église nous encourage à tenir patiemment jusqu’au bout. Les armes qu’elle met à notre disposition pour nous aider à triompher sont entre autres : l’endurance et le travail acharné !
L’endurance est l’une des disciplines les plus difficiles, mais c’est à celui qui endure que revient la victoire finale. Par conséquent, nous ne devons pas abandonner. Au lieu de cela, nous devons continuer à endurer jusqu’à ce que nous triomphions de tous les ennemis et du mal qui nous afflige, a continué le Père Dansuma.
Et de préciser que l’Église nous enseigne aujourd’hui que le Christ viendra pour réduire à néant tout ce qui est mal. Jésus Christ continue à renforcer notre capacité à endurer quotidiennement à travers l’Eucharistie. La Parole d’aujourd’hui nous invite à endurer, pas blâmer, ce qui ne peut pas être changé.
Dans la première lecture, Malachie annonce la venue du jour du Seigneur. Il peint deux tableaux : le destin du malfaiteur et la triomphe du juste qui endure jusqu’à la fin. Pour le célébrant, cette courte lecture nous sert simplement d’encouragement à continuer notre bon travail dans la droiture et l’endurance sana relâche. En d’autres termes, il enseigne que pour persévérer dans les bonnes œuvres jusqu’à la fin, il faut endurer toutes les formes d’épreuves et de difficultés comme les saints l’ont fait car : « Tout cela demande de la patience, de l’endurance et de la fidélité. » (Ap 13,10).
La première lecture se termine par une promesse : « Mais pour vous qui craignez mon nom, le soleil de la justice brillera de guérison dans ses rayons. » Cela devrait être notre motivation. Cette guérison dont parlait le prophète est la récompense de notre endurance. L’endurance pousse un enfant de Dieu à continuer à travailler dur sans regarder en arrière. Elle évite la paresse et nous aide à la vaincre. C’est l’endurance qui est source de la persévérance à faire le bien en tout temps. Cela nous permet de continuer lorsque la force physique nous fait défaut et cela maintient notre recherche de justice.
Dans la deuxième lecture, Paul nous a encouragés à continuer à travailler dur. Ceci afin de gagner notre vie terrestre et céleste. L’Église ne promeut en aucune façon la paresse ou l’oisiveté. Ainsi, elle nous enseigne que la paresse, refuser de travailler, est l’un des sept péchés capitaux. Saint Thomas d’Aquin a écrit : « La paresse est la lenteur de l’esprit qui néglige de bien commencer. » La paresse écrase l’homme pour l’éloigner entièrement de bonnes actions. Le travail acharné donne de bons et durables fruits. Il fait d’une personne, un bon chrétien qui a horreur de la paresse et de l’oisiveté.
Malheureusement, insiste le prédicateur, de nombreux chrétiens n’apprécient plus le travail acharné. Au lieu de cela, nous dépendons perpétuellement des autres directement ou indirectement. Afin de gagner de l’argent rapidement et à moindre coût, certains se livrent à toutes sortes de maux, nous devons bannir ce comportement.
Pour terminer, le Père Dansuma prodigue des conseils. Aujourd’hui, dans nos familles, nos bureaux, nos entreprises, nos carrières et dans notre monde en général, nous rencontrons des difficultés qui remettent parfois en question notre foi. Cependant, si nous endurons patiemment tout cela comme le Christ nous le dit, nous aurons suffisamment de raisons de sourire à la fin, et bien sûr, « le soleil de la justice brillera sur nous avec la guérison dans ses rayons. »
Signalons que dans les annonces, les fidèles de Mont Sion Gikungu ont été informés du nouvel horaire des messes dominicales qui sera mis à exécution dimanche, le 27 novembre 2022. Désormais, il y aura trois messes le Dimanche. La première en français à 6h30, la deuxième en kirundi à 10h et la troisième en kiswahili à 16h00.