Ce mardi, 15 septembre 2020, à Mont Sion Gikungu, dans l’église de la Sainte Trinité, a été célébrée une messe en mémoire de la fête de Notre Dame des Douleurs et du 52ème anniversaire de la mort du Père Joseph Kentenich, fondateur de la famille de Schoenstatt, présidée par l’Aumônier Dirigeant National et Régional de la famille de Schoenstatt.
Dans son homélie, le Père Aumônier a commencé par rappeler que célébrer la fête de Notre Dame de Douleurs a un but de raviver en nous une pitié et une compassion aux vulnérables et d’être caractérisés par la foi en la victoire de Dieu qui doit régner dans le cœur de chacun même dans les moments difficiles. Cette victoire, nous la recevons de Jésus Christ notre sauveur, en Lui, nous supplions une aide de résister en cas des situations malheureuses, a-t-il rappelé.
En effet, la Vierge Marie, par sa foi inébranlable, a été honorée avec la grâce de mettre au monde le Fils Unique de Dieu. Marie, Elle est toujours la Mère où Jésus est Sauveur : ils sont en intime relation inséparable, la bi-unité comme nous le disons à Schoenstatt, raisons pour laquelle nous contemplons Jésus comme Sauveur et Marie comme Mère qui ne cesse (pas) d’accomplir sa cible mission de nous éduquer dans la foi, dans l’espérance et dans l’amour, a-t-il fait savoir. Il est bon de méditer sur les douleurs qu’a subies la Vierge Marie, pas pour nous décourager mais pour nous remplir de l’espérance et de la force de soutenir considérablement les vulnérables.
A ce propos, nous nous appuyons sur les sept douleurs, comme signe caractéristique que Marie a connu toutes les douleurs. La première douleur que Marie a connue est la consécration de Jésus dans l’église de Jérusalem, où, Marie, accueillie par Siméon, l’a révélée que le couteau blessera son âme et Marie l’a consciemment gardé dans son cœur car, elle avait beaucoup confiance en Dieu avec la foi en la Providence divine. Elle mettait toujours en avant l’accomplissement de la volonté de Dieu.
La deuxième douleur est sa fuite vers l’Egypte avec Jésus et Joseph, suivie de la tuerie extrajudiciaire de tous les enfants supposés de même génération que Jésus. Cette douleur nous aide à découvrir le comportement à adopter à l’égard des refugiés, des déplacés ou à sentir les traumatismes qui habitent ceux qui perdent injustement les leurs.
La troisième est quand Jésus est resté dans la synagogue pendant leur pèlerinage à Jérusalem à l’insu de ses parents. Rien n’est très préoccupant que manquer son petit enfant. Marie a connu cette douleur pour l’a prépare(é) à recevoir avec espérance la résurrection de son Fils après trois jours de sa mort sur la croix.
La quatrième douleur est sa rencontre avec son Fils Jésus, la croix sur les épaules, connaissant toutes les atrocités des soldats étrangers le précipitant vers le lieu de supplice. Sur ce chemin, Marie, comme toute autre mère, a été fortement blessée ; mais Elle ne s’est jamais désespérée car elle aurait déjà compris que Jésus voulait glorifier Dieu en accomplissant sa volonté.
La cinquième douleur est son assistance avec d’autres femmes à la crucifixion de son Fils (sur la croix), c’est une séance très remarquable où Marie donne l’offrande de la vie de son Fils. Aussi, le calice que Marie porte dans sa main sur la croix de l’unité stipule que quand Jésus donnait sa vie à Dieu pour le salut du monde, sa Mère était en intime relation avec Lui.
La sixième douleur est la descente de Jésus sur la croix. Marie, voyant son Fils avec des trous de clous sur tout son corps, fut profondément blessée au cœur. Mais, Elle a gardé sa persévérance. Cette phase nous révèle que, pour celui qui croit, la mort, malgré qu’elle effrayante, elle nous fait parvenir à une autre vie plus belle que celle que nous avons sur cette terre.
La septième douleur est l’enterrement de Jésus. Durant cette douleur, malgré la mort de son Fils bien aimé, Marie méditait sur la parole qu’elle avait prononcée lors de l’Annonciation : « Je suis la servante de Dieu, que sa volonté s’accomplisse » et, elle n’a jamais cessé d’élever son cœur en le retournant vers le Seigneur, afin que son salut, sa gloire remplissent le monde.
Aussi, dans la famille de Schoenstatt, la même fête des douleurs de Notre Dame, correspond à la fête en mémoire la mort du Père Joseph Kentenich, fondateur du Mouvement de Schoenstatt. Le Père aussi a connu beaucoup de difficultés au cours de la fondation du mouvement de Schoenstatt, mais, par la grâce de Dieu, il a tenu bon à l’égard de toutes les contraintes rencontrées.
A la fin, le prédicateur a invité aux participants à prier pour les vulnérables afin que chacun dans son état parvient àcontempler la victoire du Christ, manifestée dans sa mort et sa résurrection, à travers les douleurs. Ensuite, le Père leur a appelé à demander la Vierge Marie qui a connu toutes les douleurs pour qu’elle intercède pour eux et les accompagne dans toutes les circonstances.
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