A la fin de l’Année apostolique, la famille de Schoenstatt organise une session de trois jours dédiée Semaine d’Octobre à l’intention des Aumôniers Diocésains, des Aumôniers et responsables des branches et des collaborateurs de la famille dans le but d’évaluer le pas franchi, étudier et se fixer des perspectives d’avenir. Elle s’est tenue du 19 au 21 Septembre 2019 au Mont Sion Gikungu sous la supervision de l’Aumônier Dirigeant de la Famille apostolique de Schoenstatt Père Longin NTIRANYIBAGIRA. Les participants à cette semaine ont bénéficié des enseignements.
En effet, le début de cette semaine d’octobre a été marquée un discours d’ouverture prononcé par l’Aumônier Dirigeant au cours duquel, il s’est exprimé d’abord en souhaitant le bienvenu à tous les participants. Il a rappelé que la famille de Schoenstatt s’est fixé lors de la semaine d’octobre du 2018 une devise validée par le présidium international de la famille de Schoenstatt qui est : « Dans l’Alliance d’Amour avec Marie, Bâtissons une famille fidèle au Charisme du Père. » La famille de Schoenstatt a vécu cette devise et nous venons pour nous évaluer afin de progresser. Il est évident que partout la famille continue à accueillir de nouveaux membres et ne cesse d’agrandir et continue à vivre dans l’unité comme l’on s’est engagé, se réjouit- il. Cet acrroissement donne accès à la prolifération des branches dans des écoles, des diocèses etc, a- dit l’Aumônier. Il se dit satisfait pour des contributions au capital de grâces, de dévouement pour l’apostolat qui s’observe dans la famille. Certains se consacrent entièrement pour l’apostolat dans différentes communautés. Il n’a pas manqué à soulever des contraintes qui freinent le développement de la famille. Ces contraintes sont entre autres : le désintéressement qui est dû à cette prolifération des branches car ,dit-il certains de ces membres ne se donneraient pas à l’apostolat en se disant que les autres iraient y répondre ; la modernité ; certains membres croupissent aussi dans l’esprit de masse ainsi des manquement des responsables aux tâches confiées.
En clôturant son discours, il a invité tout participant à se retrouver durant cette session. Il les a aussi rappelés que la famille de Schoenstatt au Burundi est dans la commémoration du jubilé de 50 ans du Couronnement et 25 ans d’inauguration du sanctuaire Marial de Schoenstatt au Mont Sion Gikungu. Après son discours, s’est poursuivi des enseignements.
Le premier enseignement avait pour thème : l’Alliance d’Amour comme pilier pour bâtir le charisme du Père a été donné par l’Aumônier de la famille de Schoenstatt dans la Diocèse de Bubanza Abbé Siméon NIBARUTA. Dans cet enseignement, il s’est focalisé sur différents points qui sont :
Qu’est- ce que Schoenstatt? Qu’est-ce que l’Alliance d’Amour?
L’Alliance d’Amour dans les Saintes Ecritures, la spécificité de l’Alliance d’Amour, les grandes dates de l’Alliance d’amour dans l’histoire de Schoenstatt, l’Alliance d’Amour comme pilier pour bâtir le charisme du Père Kentenich et enfin chemin d’Alliance, chemin de synodalité.
En donnant la signification de Schoenstatt, il a évoqué la définition tirée du livre d’une Sœur de Marie paru en 2018 sous le titre : Douze portes pour découvrir et comprendre Joseph Kentenich et le Mouvement de Schoenstatt. Elle définit Schoenstatt comme un étonnant édifice de catholicité qui s’est construit en quatre vagues successives et qui a été inaugurée chacune par un événement choc appelé pierre milliaire au centre de cet édifice se trouve un sanctuaire au tour douze portes, trois à l’Est, trois à l’Ouest, trois au Nord et Trois au Sud comme la Ville de Jérusalem céleste dont on parle l’Apocalypse chapitre 21,10-15.
En ce qui concerne l’Alliance d’Amour, ce mot n’avait pas été utilisé au commencement de Schoenstatt plutôt, il avait été utilisé pour la première fois par Père Joseph Kentenich au camp de concentration de Dachau après avoir remplacé des termes « contrat bilatéral et consécration » utilisaient dans le mouvement de Schoenstatt, a-t-il dit. Pour le quatrième point qui est la spécificité d’Alliance d’amour c’est que l’Alliance d’Amour grandit suivant les degrés (Admission, le chèque en blanc, l’inscription et enfin l’implantation dans le jardin de Marie) et ainsi son universalité. Il a évoqué une notion de la loi de gradualité qui signifie marcher avec des faibles dans la foi. Pour le point chemin d’Alliance, chemin de Synodalité, il l’a expliqué en interpelant ce chemin d’Alliance, chemin de synodalité doit être un style de vie, une culture d’Alliance. La ressemblance c’est que quand tu feras l’Alliance d’Amour, il sera bon de collaborer avec les autres. Le chemin de synodalité c’est mettre ensemble toute énergie, c’est aussi accomplir l’apostolat en écoutant les autres, a-t-il expliqué le conférencier. Il a conclu son enseignement en disant que les jubilés de 25 ans du sanctuaire de Mont Sion Gikungu et de 50 ans du couronnement de la Vierge Marie sont des fruits de l’Alliance d’Amour. En outre, s’est poursuivi le deuxième enseignement qui a été animé par Père Longin avec comme thème : « Couronnons Marie, elle est l’éducatrice géniale de l’homme nouveau dans une communauté nouvelle ». Schoenstatt est une famille qui combat pour cet homme nouveau dans une communauté nouvelle, a-t-il dit. Père Joseph Kentenich dit que couronner Marie c’est une autre façon de consolider l’Alliance d’Amour, c’est aussi une étape la plus-value dans l’Alliance qu’on a faite. Couronner Marie c’est remercier et témoigner sa puissance. Quelle est notre contribution ? a-t-il demandé. Notre contribution est de répandre cette puissance de la Vierge Marie. Il a déclaré que la famille de Schoenstatt est interpelée à fournir toutes les réponses aux divers défis qui hantent ce monde. C’est le Sanctuaire marial de Schoenstatt qui donne ces réponses. Le souci de sauvegarder notre Sanctuaire du cœur prime sur le souci de sauvegarder le Sanctuaire construit en matériaux durables car couronner Marie dans le Sanctuaire marial de Schoenstatt en oubliant de la couronner dans nos cœurs ça ne vaut pas la peine. Le Sanctuaire de Schoenstatt est un signe qui nous aide à comprendre ce que nous sommes interpellés de faire, a-t-il révélé. Il y a quatre dons qui aident toute personne à lutter pour la sainteté quotidienne.
Ces dons sont : l’intelligence (aide à connaître Dieu, l’aimer, l’obéir, aimer son prochain et être responsable de la terre), la volonté et le courage (la volonté des biens et faire des biens qui conduisent à la dignité de l’enfant de Dieu, l’esprit de conscience (le sanctuaire du cœur) est la lumière, là-où on dialogue avec Dieu, elle est aussi un juge enfin la liberté : la vérité nous rendra libre.
Au moment où, nous comprendrions que l’intelligence, la volonté et le courage, l’esprit de conscience et enfin la liberté nous serons marqués par une unité et par un partage du charisme car nous serons une communauté nouvelle, une communauté qui couronne la Vierge Marie comme Reine de la Confiance, a-t-il souhaité. C’est la Vierge Marie qui a guidé Schoenstatt dans son évolution. En concluant son enseignement il n’a pas manqué d’interpeller et exhorter tout un chacun à se donner pour l’apostolat.
L’après-midi était reservé aux travaux en groupe pour répondre aux questions qui leur ont été posées afin de prendre des résolutions qui vont guider toute la famille. Aussi ils ont assisté un film du couronnement de la Vierge Marie comme Reine de la paix et de la réconciliation dans le Sanctuaire Mère trois fois Admirable de Schoenstatt de Mont Sion Gikungu. Les programmes du 20 septembre ont été clôturés par le partage d’un verre. En conclusion, la journée du 21 septembre 2019 a été réservée à la célébration du jubilé de 50 ans du couronnement à Mutumba.
Signalons que cette Semaine d’octobre a été reportée au mois de Septembre parce qu’au mois d’octobre la famille de Schoenstatt au Burundi et dans la région des grands lacs commémorera le jubilé de 25 ans de la bénédiction du Sanctuaire de Schoenstatt de Mont Sion Gikungu le 19 octobre 2019.
NIYONGABO Epipode.