La célébration eucharistique de ce dimanche 29 juillet 2018 a été présidée par le Père Félicien Nimbona, Recteur du sanctuaire marial de Mont Sion Gikungu. Dans son introduction, Père Nimbona a rappelé que ce dimanche était le dernier du mois de juillet et a invité tout un chacun à rendre grâce à Dieu pour son assistance et ses bienfaits accordés tout au long de ce mois.
Dans son homélie, Père Nimbona est parti de la première lecture tirée du second livre des Rois où le prophète Elysée a multiplié les pains et a nourri cent personnes. Nous savons que ce prophète a succédé au prophète Elie, lui qui était considéré comme un grand prophète qui faisait beaucoup de miracles. La personne dont on a entendu dans cette lecture avait apporté au prophète les prémices de ses champs comme la loi le prescrivait. Nous sommes appelés à nous demander quelles sont les offrandes que nous offrons à Dieu: « ce qui nous est très utile ou ce qui reste et dont nous n’avons plus besoin? » a-t-il martelé. Ce que le prophète Elysée a reçu, il l’a donné aux autres, pour nous dire que nous ne devons pas garder sur nous ce que nous avons.
Dans l’Evangile, Jésus a multiplié des pains et les a donnés à des personnes qui étaient venus écouter sa Parole. Jésus a fait ce miracle quelques jours avant la Pâques pour prédire le fait qu’Il allait livrer son corps aux mains de pécheurs pour nous donner sa vie. Avant d’opérer ce miracle, Jésus a commencé d’abord à rendre grâce à Dieu, ceci veut bien nous dire qu’avant toute action que nous posons, nous devons rendre grâce à Dieu comme la signification du mot « Eucharistie » nous le fait savoir.
Quand nous communions nous sommes appelés à mâcher le corps du Christ que nous recevons comme Jésus lui-même nous l’a dit. Des gens qui communient doivent être sûrs de ne pas être des paresseux ni des gens qui veulent toujours recevoir sans rien donner à leur tour pour l’épanouissement de toute la famille des croyants. C’est à partir de ce que nous donnons que Dieu fait ses miracles en le multipliant. Après avoir mangé, la Bible nous dit que le reste a rempli douze paniers. Le nombre douze nous rappelle les 12 tribus du peuple d’Israël. Quand nous jetons le reste de ce que nous mangeons alors qu’il y a beaucoup de gens qui ont très faim et qui en ont besoin, cela est un grand péché, a dit le Père Félicien.
Dans la deuxième lecture, Saint Paul demande aux Ephésiens d’être humbles dans leur vie. Le bon exemple de cette humilité nous vient de Jésus lui-même qui s’est abaissé jusqu’à accepter la mort sur la croix. De plus, nous devons être des gens qui pardonnent aux autres. Le manque de pardon handicape notre pays et nos familles. La conséquence de ce manque de pardon en familles est qu’il y a actuellement beaucoup de cas de divorce. « Prions Dieu par l’intercession de la Vierge Marie pour être de bons fils et filles de notre Père », conclut le Père Nimbona.
Méthode Nyandwi