La Messe du 18 août 2024 a été la messe dominicale et en même temps la messe de renouvèlement d’alliance au sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu. Cette messe a été célébrée à 10h00 dans la grande Eglise dédiée à la sainte trinité. Il y avait plusieurs prêtres dont le célébrant principal le Père Déo MARUHUKIRO.

Dans son introduction, au début de la messe, il a manifesté sa joie de se retrouver encore dans ce lieu pour célébrer la messe après tant d’années. Il a dit qu’il est joyeux d’avoir célébré avec une grande foule la solennité de l’Assomption qui coïncidait avec l’anniversaire de 15 ans de couronnement de la Mère Trois Admirable de Schoenstatt au Sanctuaire comme Reine de la Paix et la Réconciliation. Il a terminé en disant que c’est une grande joie aujourd’hui de célébrer ensemble le 18 le jour de renouvellement d’alliance d’amour avec la MTA qui est aussi le fondement du charisme de Schoenstatt et soubassement de ce couronnement.

Dans son homélie, le Père MARUHUKIRO est revenu sur le mot « la joie ». Selon lui, c’est la joie qui lui habite, lui et le groupe de gens avec lesquels il est venu de la Suisse parmi eux, deux prêtes.

Puis, il a rappelé comment le temps de couronnement, il y a 15 ans, les grâces reçues et qui continue aujourd’hui. Il a rappelé les trois devises des trois années de préparation du couronnement : Ma vie, ta couronne pour la première année ; ma famille, ta couronne pour la deuxième année et ma patrie, ta couronne pour la troisième année. Sur ce point, il a rappelé le sens des signes se trouvant sur la couronne.  Il a continué en disant qu’aujourd’hui nous sommes dans la joie en voyant comment toute la journée le sanctuaire est visité. Ce sont les miracles que nous voyons que la Vierge Marie nous donne. Dieu nous aime comme l’iris de son œil, dit-il. Donc, nous sommes ici aujourd’hui pour savourer les merveilles de ce temps.

Après cet aperçu historique, il a retourné sur les lectures du jour. Dans la deuxième lecture, saint Paul nous dit que nous devons être comme des intelligents. Et pour le père célébrant, être le plus intelligent ce ne sont pas les études qui comptent ou beaucoup de savoirs, mais c’est l’obéissance et l’écoute de Dieu. La parole de Dieu nous recommande : Ne vous donnez pas à l’ivrognerie mais soyez remplis de l’Esprit saint. Autrement dit, a insisté le Père, ne soyons pas remplis de l’Amstel ou de Royal, sorte de bière, mais de l’Esprit saint. C’est l’Esprit Saint qui nous éclaire dans les ténèbres et nous donne la vraie sagesse.

Et, avant de terminer son homélie il a donné la parole aux deux autres prêtres avec qui ils sont venus de la Suisse pour qu’eux aussi expriment leur joie.

Le premier prêtre a dit que c’est la joie de célébrer cette messe dans l’Eglise pleine de jeunes gens, des enfants et des femmes. Il s’est exprimé ainsi : « Chez nous ce sont les vieux seulement. Il est vrai que la vie n’est pas si facile ici, mais vous gardez la joie qui se lie dans le visage. Cela nous réjouit et nous touche positivement. Autre chose ici c’est la force de la famille et la joie de vivre ensemble. C’est très bien. Dans l’évangile, aujourd’hui, Jésus nous dit qu’il est le pain de la vie. Ainsi, Jésus nous demande de le recevoir en lui. Puis avoir la joie et le cœur ouvert. Et ici, continue-t-il, je vois que vous avez le cœur ouvert. Chez nous c’est le contraire. Nous sommes riches des biens matériels mais vous, vous êtes riches de cœur. Que Dieu vous bénisse. Merci »

L’autre père a pris la parole et il a centré ses mots sur la joie qu’il habite depuis qu’il est arrivé au Burundi et plus précisément au Mont Sion Gikungu: « je suis content de célébrer le 18 avec vous, c’est ma première fois ici au Burundi ». Il a dit qu’il est ici car sa mère a beaucoup contribué et grâce à elle que nous disposons de cette cloche se trouvant au sanctuaire. Pour lui, son cœur est rempli de joie quand cette cloche sonne. Autre joie c’est la messe remplit des gens joyeux avec un cœur plein d’enthousiasme. Contrairement de chez eux. Il a continué en admirant le fait que le sanctuaire d’ici est très fréquenté : « Il est bon qu’après la messe commune chacun personnellement passe au sanctuaire. Les enfants, les jeunes …tous écrivent leur capital de grâce. De là, je vous demande de mettre vos contributions pour les autres. Moi aussi je vais cette fois écrire plusieurs fois dans la contribution au capital de grâce. Vous m’avez enseigné. Merci. »

Après l’homélie la messe a poursuivi normalement avec tous les rites liturgiques. A la fin de la messe, il y a eu le pèlerinage vers le sanctuaire devant lequel on a procédé au rite de bruler les contributions au capital de grâce. Il y avait une grande foule de pèlerins qui sont restés tout le temps même durant l’offrande de capital de grâce.  Comme d’habitude après ce rite, la messe a été clôturée par la bénédiction solennelle.                                    

Léon DUSENGEYEZU