La célébration eucharistique du 14e dimanche du temps ordinaire année B a été présidée par le Père Herménégilde COYITUNGIYE, la chorale Sancta Maria a aidé à animer ladite messe en chants liturgiques. Les textes du jour ont été respectivement tirées du Livre d’Ezéchiel (2, 2-5), de la seconde épître de saint Paul aux Corinthiens (12, 7-10) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6).

Dans son homélie, le Père Herménégilde a rappelé que le mois de juillet a toujours été une période de moisson pour l’Eglise du Burundi car c’est durant ce mois qu’il y a des ordinations sacerdotales et diaconales, la collation des ministères menant à l’ordination. Il y a aussi des professions de vœux des religieux et religieuses dans presque toutes les congrégations. Il a également rappelé que la Communauté des Pères de Schoenstatt sera élargie de deux autres diacres qui seront ordonnés ce samedi 13 Juillet de l’année en cours en paroisse Bukeye de l’Archidiocèse de Bujumbura.

L’Eglise a toujours prié le bon Dieu pour qu’il gratifie de nombreux prêtres et saints, et nous espérons que tous ceux qui sont en train d’être ordonnés le sont réellement’, a dit le Père COYITUNGIYE. Il se fait remarquer de nombreux faux prophètes dans de nombreux mouvements religieux. L’une des caractéristiques de ces soi-disant prophètes est qu’ils mettent en avant des prédictions et des visions dont on ne sait la véracité. L’une des questions que plus d’un se posent à l’endroit de ces diseurs est de savoir comment se fait-il que Dieu parle seulement à travers ces mêmes gens. Ce qui fait d’eux des personnes suspectes, et donc de faux enseignants est qu’ils exigent toujours de l’argent aux personnes qui les approchent. Malheureusement, beaucoup de gens, mêmes fidèles d’autres confessions religieuses accourent vers ces menteurs prophétisant des malheurs à des gens qui ont des problèmes divers et qui les approchent pour assistance spirituelle.

Il est bon pour tout fidèle baptisé et convaincu d’appartenir à la foi de la religion catholique de ne pas passer d’une confession religieuse à une autre à la recherche des guérisons miracles. Notre seule référence est Jésus le Christ, et ce que nous croyons et que seule sa volonté sur nous soit faite et non le contraire. Soyons donc humbles et patients devant la face de Dieu, lui seul qui sait de quoi nous avons besoin et qui nous fait du bien, mais le fait de passer par tous les chemins pour obtenir la guérison ou d’autres biens matériels n’est pas une bonne attitude pour un chrétien.

N. M.