La sainte messe de 10 heures de ce douzième dimanche du Temps Ordinaire au Sanctuaire marial de Schoenstatt pour la paix et la réconciliation de Mont Sion Gikungu a été présidée par le Père Marcien NDAYIZEYE en concélébration avec l’Abbé Calliope BAZITWINSHI, Coordinateur de l’Apostolat de la Bible. Il sied de rappeler que ce mois de juin est dédié à la Bible et que les enseignements sur la Bible ici au Sanctuaire auront lieu le mercredi et le jeudi à partir de 18 heures. Signalons qu’elle a été animée en chants liturgiques par la chorale Sancta Maria.

Les saintes Écritures du jour ont été tirées du livre de Job (Jb 38, 1.8-11), de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (2 Co 5, 14-17) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 4, 35-41).

Homélie

En ce douzième dimanche du Temps Ordinaire, a introduit le célébrant, l’Église nous invite à méditer sur la place de Dieu dans notre vie et à dépasser nos peurs afin de vivre dans la joie et dans la foi en Dieu qui se préoccupe de nous sans cesse. C’est vrai, a-t-il poursuivi, ce n’est pas du tout facile de vivre sans peur quand on est assailli par ceci et cela se demandant jour et nuit quand est-ce que ses vagues qui nous privent la paix prendront fin. Il a ensuite poursuivi avec la première lecture en évoquant les lamentations de Job en l’endroit de Dieu suite à une période très difficile de la vie qu’il traversait. Quand tous ses biens lui passaient dans les mains sans rien faire pour les garder, les enterrements presque quotidiens des siens. Job était fatigué de cette situation d’où ses lamentations. Dans la première lecture Dieu lui répond qu’il est en mesure de tout arrêter, que celui qui retient la mer avec des portes. » Quand j’étais en train de méditer sur cette parole, je me suis posé cette question : Qu’en est-il du lac Tanganyika qui a débordé ? La réponse on l’a. Notre Dieu est capable de tout. Il y a des personnes qui perdent espoir à cause de la famine, des guerres, du chômage, de l’injustice, des maladies, de la pauvreté, …. et qui prennent la mauvaise décision d’abandonner la prière parce que Dieu tarde d’intervenir. Que ces personnes sachent que c’est à ce moment précis que leur prière est plus que nécessaire pour que Dieu intervienne. Notre Dieu entend et répond mais à son moment. On n’impose pas Dieu de nous répondre à notre moment. Il a son moment favorable. Et de continuer que Dieu ne nous abandonne jamais, il est tout le temps avec nous. Avec le Seigneur Jésus, nous sommes des nouvelles créatures. Nous devons vivre en conformité avec lui. Nous devons accueillir cette nouvelle vie reçue dans la souffrance, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Cette vie est caractérisée par un amour sans limite que le Seigneur nous a aimé en se sacrifiant pour nous. Ici, on peut se poser cette question : Est-ce que nous tous rassemblés ici savons vraiment que le Seigneur nous aime ? Si c’est le cas, pourquoi allons-nous voir ailleurs quand nous traversons une période compliquée ?  Saint Paul nous le dit dans son épître que le Seigneur a tout sacrifié pour nous et veut que nous restions avec lui. Jésus nous demande en retour de nous aimer d’un amour sans faille. Prions le Seigneur pour que dans nos moments difficiles nous n’ayons recours à quelqu’un d’autre que lui.