La célébration eucharistique de ce quatrième dimanche de Pâques a été présidée par la Père SIMBIZI Japhet SIMBIZI ; la chorale Saint Martin ayant aidé dans l’animation en chants liturgiques. Les lectures du jours ont été respectivement tirées du Livre des Actes des Apôtres (4, 8-12), de la première épitre de saint Jean (3, 1-2) et de l’Evangile selon sain Jean (10, 11-18).
Dans sa prédication homilétique, le Père Japhet a commencer par les paroles de Jésus qui correspondent bien avec la fête de ce jour, fête du Bon Pasteur : ‘Je suis le Bon Pasteur, le vrai Berger. Le vrai Berger donne sa vie pour ses brebis.’ Dans notre vie, nous avons chaque fois besoin de savoir en quoi le nom de Jésus nous est utile et ce que nous en faisons. Il est d’une importance capitale de savoir que nos avons été sauvés par le Nom de Jésus, lui qui est ressuscité d’entre les morts.
En nous créant, Dieu nous avait prescrit un rôle pour chacun de nous, et nous sommes appelés à savoir notre mission et vivre selon le dessein de Dieu. Dans la tradition juive, les pasteurs des brebis gardaient ensemble toutes les brebis pendant la nuit. Comme le lieu d’abris des brebis était un enclos, une sentinelle devrait garder la porte d’entrée de telle sorte que personne ne vienne de l’extérieur pour voler ou tuer les brebis. Le lendemain matin, tous les pasteurs revenaient chacun pour récupérer ses bêtes en les appelant chacune par son nom. Celles-ci pouvaient seulement suivre le pasteur parce qu’elles reconnaissaient sa voix, au cas contraire les brebis restaient dans l’enclos. Voilà pourquoi Jésus dit qu’il est le Bon pasteur qui connaît ses brebis. De fait, il nous connaît tous et appelle chacun par son nom. De plus, il donne une mission et des talents nécessaires à chacun pour accomplir le rôle lui confié. A la fin, il revient lui demander des comptes.
Un pasteur mercenaire pouvait quitter les brebis les laissant seules à la merci des voleurs ou des prédateurs qui ne viennent que pour tuer et voler le bétail. Ceci ne peut être le cas pour un vrai pasteur qui aime ses brebis. Jésus est notre Bon Pasteur : Il nous a montré un amour qui est allé jusqu’au supplice de la croix pour notre salut. Il guide notre vie, nos pas, nous délivre du mal et efface notre péché. Les disciples l’ont compris et l’ont annoncé après la venue du Saint Esprit. Saint Paul dit, en effet, que c’est par le nom de Jésus que le boiteux a marché. Il affirme ensuite qu’il n’y a sur la terre un autre nom qui puisse guérir les gens. Jésus, notre Bon Berger, affirme qu’il y a encore d’autres brebis qui ne sont pas dans le troupeau, celles-ci aussi doivent à tout prix entrer dans le bercail afin qu’il y ait un seul troupeau et un seul Maître.
Dans notre vie de toujours, s’il y a des mésententes entre les maîtres, leurs troupeaux ne peuvent pas être gardés ensemble, ni même abreuver les uns à côté des autres. Comme nous avons la chance d’être enfants d’un même Père, il est bon que nous soyons unis dans notre marche vers Dieu. Nous demandons pourquoi Jésus a donné l’exemple de brebis. Elles sont en effet plus calmes que les chèvres et moins exigeantes en espace de nutrition que les vaches. Ceci veut nous dire que nous ne devons pas être plus exigeants envers notre prochain comme si à notre tour nous n’avions pas de devoir envers lui. ‘Ne soyons pas méchant comme Caïn qui tue son frère et va auprès de Dieu pour dire qu’il n’est pas son gardien. Nous sommes tous des gardiens les uns des autres’, a conclus le Père Japhet.
N. M.