La célébration eucharistique de dix heures en ce treizième dimanche du temps ordinaire a été présidée par le Père Marcien NDAYIZEYE, il y avait à côté de lui cinq autres prêtres dont un visiteur venu du Rwanda à la tête d’une délégation de six couples de l’apostolat le l’œuvre des familles de Schoenstatt, un prêtre éducateur au Grand Séminaire de Bujumbura et un autre venu de l’Inde. La chorale Saint Nicolas de Flüe a aidé dans l’animation de la messe en chants liturgiques. Cette chorale en a profité pour rendre grâce au Seigneur pour l’assistance et la protection divines dont elle a bénéficié lors de sa visite de courtoisie et d’amitié à Arusha, en Tanzanie en mai dernier. Les lectures du jour ont été tirées du Second Livre des Rois (4, 8-11. 14-16a), de l’épitre de saint Paul aux Romains (6, 3-4.8-11) et de l’Évangile selon Saint Matthieu (10, 37-42).
Dans sa prédication homilétique, le Père Marcien est d’abord revenu sur les lectures, à commencer par la première. Le prophète Elysée a été bien accueilli par une famille qui n’avait pas d’enfant. Bien que cette famille était dans une telle situation, l’accueil du prophète a bien chaleureux suite à l’entente entre l’homme et la femme quant à ses préparatifs. La promesse de Dieu à donner une progéniture à cette famille n’a pas tardé, et elle a été annoncée par ce prophète Elysée. Ceci est un bon message qui nous enseigne à reconnaitre le bien que notre prochain fait à notre faveur. Dans notre culture, il y a une habitude d’inviter des personnes qui peuvent sûrement nous donner leur contribution financière ou matérielle. Et c’est d’abord à ceux-là a qui notre contribution sera dirigée en retour. La famille qui a accueilli le prophète n’a pas pris en considération tous ces paramètres. Seulement, la femme a reconnu que leur visiteur était un homme de Dieu qui devrait par conséquent recevoir une attention particulière.
Il y a des gens qui occupent un certain poste de travail et qui sont durs à rendre service à ceux qui viennent vers eux, même si ceci ressort directement de leur compétence. Jésus et toutes les Ecritures Saintes nous enseignent à considérer d’abord Dieu en premier, et notre prochain ensuite. Cette considération du prochain ne doit pas avoir de distinction de quelque nature qui soit. Ceci est d’autant vrai que ce prochain peut être la source de notre espoir et de notre joie. Les premiers chrétiens ont tout mis en commun avant de partager à chacun suivant ses besoins. Les Ecritures n’évoquent pas des cas de carence ou de décès suite à ce partage des biens. Ceci veut dire que si on pouvait partager les biens et les ressources naturelles du globe on aurait moins de soucis. Ce serait en effet le résultat de l’amour qui signifie donner jusqu’à se donner soi-même pour le bien-être du prochain. Ceci signifie qu’il ne faut pas chercher à avoir des réponses, il nous faut également en donner et être la réponse pour notre prochain.
Il est vrai que beaucoup de personnes sont dans le besoin et ont des soucis qui reviennent ou demeurent, mais il n’est pas bon de renier même le peu que nous avons, ceci peut être une source de la négligence ou la perte de tout. Et one ne donnera pas quand nos besoins seront d’abord satisfaits, car ils ne le seront jamais. L’expérience a déjà montré que donner fait la joie du donneur et la satisfaction de celui qui reçoit. Prions les uns pour les autres pour recevoir la chaleur en nous d’accueillir et de venir en aide à notre prochain dont le regard nous interpelle.
Signalons qu’au début de l’offertoire, la Chorale saint Nicolas de Flüe, comme action de grâce, a offert des offrandes en nature.
N.M.