La messe de ce dimanche, 11 septembre 2022, correspondant au vingt-quatrième Dimanche du Temps Ordinaire au Sanctuaire de la Reine de la paix et de la réconciliation de Mont Sion Gikungu a été présidée par le Vicaire Général, Mgr Anatole RUBERINYANGE et animée par la chorale Sancta Maria.
Après avoir accueilli et salué l’Assemblée de Dieu, Mgr RUBERINYANGE a tenu à informer les fidèles que dans cette eucharistie nous nous unissons avec la famille de feu Abbé André RUNOBAGAZA. Cette famille procède aujourd’hui à la levée de deuil définitive du regretté Abbé, a-t-il précisé.
Signalons que les lectures du jour ont été tirées du livre de l’Exode (Ex 32, 7-11.13-14), de la première lettre de saint Paul apôtre à Timothée (1 Tm 1, 12-17) et de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 15, 1-32).
Dans son homélie, Mgr RUBERINYANGE a expliqué comment la Parole de Dieu de ce jour est fondée sur la Miséricorde Divine qui est plus grande que tout. Et de poursuivre que la bonté divine est à l’origine de notre création à l’image de Dieu. En plus, Jésus est venu sur terre pour nous sauver en acceptant le supplice sur la Croix, a laissé entendre le Vicaire Général. Par le Salut apporté par Jésus, Dieu nous a fait semblable à Lui et il est dans notre intérêt de ne pas salir voire perdre cette image et cette identité de Dieu que nous avons avec.
Dans la première lecture, nous avons entendu jusqu’où va la Miséricorde divine qui est allé jusqu’à les sauver de la captivité de l’Égypte. Ils se sont fait un veau d’or et se sont prosternés devant lui comme leur Dieu qui les q fait sortir d’Égypte. Dans notre vie, comme nous ne voyons pas Dieu face à face, il nous arrive de penser que Dieu est loin de nous ou qu’il se soucie peu de nous. Suite à cette crainte, nous nous fabriquons d’autres idoles ou consultons les devins guérisseurs qui, selon nos, donnent des réponses et une satisfaction immédiate. Dans notre pays, suite à ce désir de rencontrer une gratification immédiate, nous perdons plus souvent le sens de la vie. Ce qui importe c’est d’être humbles et tranquilles tout en usant de la patience quand nous attendons la réponse divine qui arrive au moment qu’il faut selon son plan.
Dans la deuxième lecture, saint Paul, celui-là même qui a persécuté l’Église dans un premier moment et qui est revenu dans la bonne voie après sa conversion, nous invite tous à nous convertir pour pouvoir marcher dans la bonne voie. Paul reconnaît sa faiblesse et sa faute devant la face de Dieu. Est-ce que nous reconnaissons nos fautes ? Les confessons-nous ? quelle que soit le poids de nos fautes, faisons un effort pour quitter cet état pécheur afin de ne pas nous retrouver dans la voie de la perdition.
Dans l’Évangile, nous avons entendu que Jésus a enseigné par des proverbes. Toutes ces paraboles ont convergé sur la leur que nous devons apporter sur la personne humaine. Il n’y a rien qui puisse égaler une personne humaine, et Dieu veut chacun de nous dans sa dignité et son individualité. Si une personne souffre, cela fait du mal à Dieu, aux anges et aux saints du ciel. La parabole de l’enfant prodigue nous invite à reconnaitre nos fautes devant Dieu, nos confessions que nous adressons aux prêtres ne sont jamais révélées, elles sont tenues top secret pour le bien du pénitent et du prêtre qui donne pardon. Que personne n’ait peur de confesser ses péchés. La confession est une forme de pratique qui nous rend fils et filles dignes devant la face du Dieu Père.
Notre mission et note apostolat est de partager aux autres les talents et dons reçus de Dieu. Ainsi la paix et la joie se répandront dans nos cœurs, nos familles, notre voisinage et tout notre pays. Amen.