La messe de 10 heures de ce vingt-troisième Dimanche du Temps Ordinaire a été célébrée par le vice-Recteur, Père Floribert KANEZA et animée en chants liturgiques par la chorale Sancta Maria, laquelle chorale célébrera son dix-huitième anniversaire Dimanche, le 18 septembre 2022. Le célébrant, après avoir salué et souhaité la bienvenue à tous les fidèles, a résumé les saintes Écritures du jour qui ont été tirées du livre de la Sagesse (Sg 9, 13-18), de la lettre de saint Paul apôtre à Philémon (Phm 9b-10.12-17) et enfin de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 14, 25-33).
Dans son homélie, le Vice-Recteur a fait savoir à l’assemblée de Dieu que l’Évangile du jour les introduit directement dans les lectures du jour et de poursuivre que dans le baptême, nous avons reçu l’apostolat d’être les apôtres du Christ et l’Esprit Saint nous aide à comprendre ce que nous devons faire et comment le mettre en pratique. Nous devons dans tous les cas suivre la logique de l’Église. Bien que nous ayons un corps périssable, couverts d’une enveloppe d’argile et aux réflexions des mortels comme l’Écrivain du livre de la Sagesse nous le rappelle, nous devons suivre la Bonne voie du Christ.
Dans la seconde lecture, poursuit le Père KANEZA, nous sommes appelés à ne pas nous attacher aux choses passagères de ce monde. Philémon, à qui cette lettre est adressée, était un riche fort de la Colosse. Après avoir suivi les enseignements de l’apôtre Paul, il a reçu le baptême. Onésime qui travaillait pour le magnat Philémon lui a volé ses richesses et a pris le large vers Rome. Il y a été arrêté et mis sous taule au même endroit que l’apôtre Paul et ils n’ont pas tardé à faire connaissance. Il l’a évangélisé et a accepté de se convertir. En retour, l’apôtre Paul lui envoie chez Philémon et lui prie de l’accueillir sans préjugé ni esprit de vengeance mais avec plutôt un esprit de fraternité, comme son semblable. Ceci pour dire que nous sommes tous frères et sœurs égaux en Christ. Même nos serviteurs (ceux qui nous servent dans nos maisons) considérons-les comme des gens dignes. A travers cet exemple nous montrerons au monde que nous sommes réellement de vrais apôtres et disciples du Christ.
Dans l’Évangile, Jésus a regardé la foule derrière lui. Cette foule braquait les yeux sur Lui en attendant qu’il les secourt du joug du colonisateur romain. Il a profité de cette occasion pour dire aux fidèles que les disciples de Jésus ne le suivent pas moutonnement mais plutôt en actes et en paroles. Ils doivent abandonner leurs biens et familles pour Lui et porter leur croix. L’on peut se demander ce que c’est porter quitter sa famille quand on sait que Jésus Lui-même n’a pas abandonné sa famille, on le voit sur la croix entourer de sa mère ? Ceci veut dire plutôt que c’est Dieu qui doit occuper la première place et non les liens familiaux. Ceux-ci sont en effet passagers et sont de court terme tandis que notre relation avec Dieu est une relation éternelle et nous lient les uns aux autres. L’Église est notre famille élargie et elle ne nous considère pas selon notre origine, clan ou ethnie.
Quant à porter sa croix, le célébrant l’explique comme suit : un apôtre du Christ doit accepter de porter sa croix. Chacun dans sa vie a une croix ça peut être une maladie, les moments difficiles qu’il traverse, l’ivrognerie, la drogue, …. Nous devons porter cette croix dans la foi car sans elle on abandonnera cette croix et la victoire ne sera pas de notre côté. Notre confiance doit être placée en Jésus Christ dans la foi, l’espérance et la charité. La croix nous donne la force de continuer.
Laisser de côté nos richesses ce n’est pas tout vendre mais avoir une âme libre devant les richesses terrestres qui si nous ne tirons pas attention nous freinent et nous empêchent de suivre Christ. Que nos richesses ne nous écartent pas du Christ et de Dieu. En les amassant incessamment nous serons semblables avec le riche que la Bible nous parle qui à la fin est mort sans les consommer. Cette richesse devrait plutôt nous aider à glorifier le Seigneur en les partageant avec les autres dans le besoin.
Pour terminer le Père KANEZA s’est posé la question de savoir qui peut ne pas être disciple du Christ à l’heure actuelle ? C’est toute personne qui écoute la Parole de Dieu et ne la met pas en pratique, qui s’éloigne de sa croix et qui annonce la bonne nouvelle aux autres alors qu’il continue de vivre dans la mauvaise nouvelle et enfin celui qui vit dans l’hypocrisie. Un vrai disciple du Christ suit Jésus jour après jour et a de bonnes relations avec Dieu. Nos bonnes relations avec Jésus sur terre sont un gage d’être accueilli par Lui dans son Royaume. Puisse la Vierge Marie intercède pour nous et nous aide à être de bons apôtres de Jésus. Amen
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