La célébration eucharistique de dix heures de ce vingt et unième dimanche du temps ordinaire a été présidée par le Père Léonce NTAKIRUTIMANA. La Chorale Saint Nicolas de Flue a aidé dans l’animation du chant liturgique et les lectures du jour ont é été respectivement tirées du Livre de Jérémie (38, 4-6. 8-10), de l’épitre aux Hébreux (12, 1-4) et l’Evangile selon saint Luc (12, 49-53). Ce dimanche a eu la particularité de tomber à moins d’un jour de la solennité de l’Assomption. Cette dernière a depuis plus de vingt-quatre ans attiré un effectif particulièrement impressionnant de pèlerins vers ledit sanctuaire. Mais pendant cette Messe l’affluence des pèlerins qui devaient passer la nuit en prière ne se faisait pas encore sentir. Elle a eu lieu dans la soirée.
Dans son homélie, le Père Léonce a soulevé l’interrogation de savoir si Dieu ment à certains moments. Ceci pour plus d’un cas contraire : l’enfant dont le prophète Isaïe a parlé dans ses prophéties s’appellerait ‘le Prince de la paix’. Il est le même qui a dit ‘Heureux les artisans de la paix, car ils seront appelés fils de Dieu’. C’est également lui qui a souhaité la paix à ses disciples après sa résurrection, c’est Jésus le Christ. Comment se peut-il qu’aujourd’hui il dise qu’il est venu attiser le feu qui fera que deux personnes soient séparées de trois, que la belle-mère soit séparée de sa belle-fille et consort ? Nous savons en plus que Jésus a été baptisé par Jean le Baptiste avant qu’il ne débutât officiellement son ministère. Quel est cet autre baptême dont il a parlé ?
Nous nous souvenons très bien de la réponse qu’il a donnée à la mère des fils de Zébédée quand il lui a demandé si ses fils seraient en mesure de recevoir le même baptême que lui ou s’ils étaient près à boire sur la même coupe que lui. Ces deux fils ont effectivement bu à la coupe de la passion du Christ car ils sont tous morts à cause de la persécution suite à leur annonce de la Bonne Nouvelle du salut tel qu’apporté par Jésus. Voilà en fait le baptême dont il parlait, et c’est celui-là même qu’il a reçu. C’est qui est sûr est que c’est aussi celui auquel nous devons nous attendre, nous en tant que fidèles à ses enseignements. C’est cela le feu de l’amour qui doit nous animer et nous caractériser envers Dieu et notre prochain. Un vrai chrétien doit se séparer des mauvaises pratiques qui sont contraire à la volonté divine. Le chemin de Jésus n’est pas facile car il cause la fatigue et il nous fait subir la persécution et la souffrance. Un chrétien qui se dit pratiquant et qui n’a pas encore souffert à cause de l’Evangile doit se questionner sur le sérieux de sa foi. Dans notre pays on parle de la corruption et de la haine de tout ordre. A-t-on déjà souffert au moins une fois pour avoir combattu une de ces pratiques ?
Le sanctuaire est comme un atelier qui rend l’homme nouveau : nous y allons pour présenter nos réalisations à la Vierge Marie afin qu’elle les rende meilleures. Demandons au Seigneur pour qu’il nous aide à nous approcher de la sainteté à partir de ce que nous faisons dans notre vie quotidienne. De plus, mettons-nous à chaque instant sous sa protection et son assistance car nous reconnaissons notre état de faiblesse.
NYANDWI M.