Dans notre pèlerinage vers le Sanctuaire Marial de Schoenstatt Mont Sion Gikungu, en empruntant le chemin marial, nous sommes à la septième station. C’est le recouvrement de Jésus dans le temple de Jérusalem.
Sur la sculpture, on dirait une réunion. Certaines personnes sont assises, peut-être qu’ils s’entendent sur quelque chose. D’autres débout, ils sont stupéfaits comme quoi ils ne comprennent pas ce qui est en train d’être raconté. L’évangéliste Luc nous fait le point de tout ce qui se passe à cette scène, dans son deuxième chapitre, 42-52.
Après le pèlerinage qu’avaient effectué Jésus et ses parents Marie et Joseph vers le temple de Jérusalem, l’enfant Jésus était resté au temple alors que ses parents avaient déjà retourné chez eux. C’est ainsi qu’ils avaient remarqué que le Christ n’était pas avec eux après toute une journée de marche. Ils le cherchaient alors et voilà qu’ils le trouvèrent après trois jours, dans le temple, assit au milieu des docteurs de la loi, les écoutant et les interrogeant.
Chaque fois que nous faisions un pèlerinage, nous recevons quelques grâces surtout l’apostolat. A l’exemple de Jésus qui, arrivé à Jérusalem était devenu un prophète entre les docteurs, le pèlerinage nous enlève la peur. Après notre pèlerinage, le Seigneur nous envoie en mission.
La mère de Jésus avait alors voulu connaitre pourquoi son fils avait agi ainsi, et elle lui annonçait qu’elle l’avait cherché maintes fois. Sur cette question, Jésus répondît : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne savez-vous pas que je dois être dans la maison du Père ? »
A cette réponse qui est en même temps une question, Marie ne s’était pas irritée comme nous l’avait dit le Père Longin NTIRANYIBAGIRA quand il s’exprimait devant cette station : « Après avoir reçu cette réponse, la Vierge Marie n’était pas fâchée, plutôt elle avait accueilli et médité tout dans son cœur. »
Selon lui, Marie est notre exemple dans la foi : « Marie à cette scène était préparée à la grande souffrance, celle de la mort de son fils sur la croix. Elle est notre exemple dans la foi. » Il avait ajouté que nous sommes préparés à l’avance : « Chaque fois, Dieu nous prépare par de petits événements, pour que un jour nous puissions rester calmes devant de grands événements. »
Cette station est la septième dans notre chemin marial, la même scène est représentée parmi les sept douleurs de la Vierge Marie.
Brigitte IRAKOZE