Elles forment un groupe bien organisé ! Composé d’une cinquantaine de membres, les BATERAMIRAKIRIMBA, femmes des environs du sanctuaire marial Mont Sion Gikungu travaillent pour le maintien de la propreté de l’Église et de toute la cour.
Au Mont Sion Gikungu, vendredi le 23 novembre, il est 9heure et demie. C’est la période de la petite saison des pluies et pourtant le soleil tape fort. Dans l’Eglise de la Sainte Trinité des personnes font le décor comme pour se préparer à une festivité quelconque.
Un autre groupe des mamans font la propreté dans les rangés .Tout juste à côté devant l’Eglise, les unes balayent la cour et d’autres torchonnent les trottoirs .C’est vraiment une harmonie .Qui sont ces belles dames qui travaillent assidûment dans la maison du Père? C’est un groupe de femmes jeune ; adultes et vieilles.
NDARUSANZE Pascasie , un sexagénaire rencontrée sur les lieux nous raconte : « Nous faisons ce travail chaque vendredi de 8heures à 11heures et nous en sommes fières »Même si elle ne précise quand ;Pascasie dit que elles ont commencé depuis longtemps .Elles le font avec courage et pourtant certaines d’entre elles portent des bébés sur leurs dos.
C’est un acte de charité, une bonne action. Mais étant donné que ces femmes sont normalement pauvres, elles reçoivent quelque chose pour les encourager. Et sur la question de savoir quel service qui s’intéresse à elles, Pascasie nous répond : « Nous recevons quelque chose de la part de la Caritas .on nous donne quelque fois les aliments et les habits, on paie aussi pour nous les frais pour les soins médicaux »
P Jean Marie BISIMWA Isaac des Pères de Schoenstatt responsable de la Caritas Mont Sion Gikungu nous a confirmé qu’ils sont proches de ces mamans : « la Caritas Mont Sion Gikungu les encourage en payant surtout pour elles des frais pour se faire soigner »Il nous a signalé que les années passées on leurs donnaient de la nourriture 2 fois le mois mais fausse de moyens financiers, on diminue progressivement ce programme.
Signalons que ce groupe est fait seulement des femmes.
Brigitte IRAKOZE